10 histoires vraies basĂ©es sur les tĂ©moignages, enquĂȘtes, expertises mĂ©dicales Pour la premiĂšre fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongĂ©s dans les centaines de tĂ©moignages, expertises mĂ©dicales, toutes irrĂ©futables, figurant au procĂšs de canonisation de sainte ThĂ©rĂšse. En faisant revivre les situations, les personnages, ils ont minutieusement reconstituĂ© toute la force de ces miracles officiellement attribuĂ©s Ă la petite carmĂ©lite de Lisieux. Les miracles commencent lĂ oĂč les enquĂȘtes policiĂšres, mĂ©dicales, scientifiques, psychologiques, avouent leurs limites. Chez ThĂ©rĂšse, il sâagit dâactes simples, concrets, tangibles, au coeur de notre quotidien, soigneusement vĂ©rifiĂ©s par lâhomme, mais le dĂ©passant totalement. Des retournements de situations extraordinaires, en plein naufrage, sur un lit de mort, au fond dâune cassette, sur un Ă©chafaud⊠devant tĂ©moins. A chaque fois, les enquĂȘtes signalent le mĂȘme parfum de rose, la mĂȘme prĂ©sence douce. Autant de preuves, de signes que ThĂ©rĂšse avait tenu Ă annoncer de son vivant. Chez ThĂ©rse, il ne sâagit pas de croire, simplement dâexpĂ©rimenter. Câest prĂ©cisĂ©ment ce qui rend sainte ThĂ©rĂšse unique et inimitable par tous, exemplaire et accessible Ă tous. Une petite Fleur Une petite Voie Edition du Rocher â 2003 TrĂšs bon Ă©tat
Bien que soumise aux rigoureuses rĂšgles du Carmel qui limitaient fortement la correspondance des religieuses, sainte ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus a correspondu avec quelques interlocuteurs, dont sa famille et ses deux frĂšres spirituels. L'abbĂ© Maurice BelliĂšre 1874-1907 est l'un d'eux. EntrĂ© en 1894 au sĂ©minaire de Sommervieu Calvados, le jeune homme s'inquiĂšte de ses fautes passĂ©es. En 1896, il demande une sĆur spirituelle au carmel de Lisieux. La supĂ©rieure du couvent, MĂšre AgnĂšs, dĂ©signe la petite ThĂ©rĂšse, avec qui la correspondance dĂ©bute dĂšs le mois d'octobre 1896, et se poursuivra jusqu'Ă la mort de la religieuse. Rapidement, le sĂ©minariste place une immense confiance en ThĂ©rĂšse. Sans doute JĂ©sus est le TrĂ©sor, mais je le trouvais en vous, et Il devenait plus abordable â c'est encore par vous que dĂ©sormais il viendra jusqu'Ă moi, n'est-ce pas ? C'est vous dire que du Ciel comme d'ici, j'attends tout de vous â et ma confiance sera assez puissante pour attendre au besoin une action directe et manifeste de cette Ăąme amie que JĂ©sus fit sĆur de la mienne, dans une union la plus Ă©troite », lui Ă©crit-il le 5 aoĂ»t 1897. Sainte ThĂ©rĂšse Ă©crira Ă ses deux petits frĂšres » spirituels, Maurice BelliĂšre et Adolphe Roullaud, de la sociĂ©tĂ© des missions Ă©trangĂšres de Paris, jusqu'au jour de sa mort. Jusqu'au bout, elle les assure de l'une de ses convictions profondes il faut prier pour les prĂȘtres. Sur la terre comme au Ciel.
Pourla premiÚre fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongés dans les centaines de témoignages, expertises médicales, toutes irréfutables, figurant au
Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est une jeune femme morte Ă lâĂąge de 24 ans de tuberculose qui nous a laissĂ© de puissants tĂ©moignages de ses expĂ©riences mystiques. CanonisĂ©e en 1925, elle est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France. Sa courte vie est marquĂ©e par son courage, sa persĂ©vĂ©rance et sa grande croyance en Dieu quâelle nous dĂ©livre Ă travers ses Ă©crits. Courte biographie de ThĂ©rĂšse de Lisieux ThĂ©rĂšse de Lisieux Ă lâĂąge de 13 ans. Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux ou sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus est nĂ©e le 2 janvier 1873 Ă Alençon et morte le 30 septembre 1897 Ă Lisieux. CâĂ©tait lâenfant de Louis Martin 1823-1894, horloger et de ZĂ©lie-Marie GuĂ©rin 1831-1877, dentelliĂšre. Tous deux font partie de la bourgeoisie aisĂ©e dâAlençon et sont trĂšs croyants. Son pĂšre voulait devenir chanoine dans la congrĂ©gation des chanoines rĂ©guliers du Grand-Saint-Bernard, mais le fait quâil ne parlait pas latin lâen avait empĂȘchĂ©. Quant Ă sa mĂšre, elle rĂȘvait dâentrer au couvent, mais sa famille lâen avait dissuadĂ©e. Aussi, elle sâĂ©tait promis de donner tous ses enfants Ă lâĂglise. Câest ainsi quâelle poussa ThĂ©rĂšse Ă rejoindre lâordre des CarmĂ©lites. Louis et ZĂ©lie-Marie sâĂ©taient consacrĂ©s Ă Dieu durant toute leur vie. Ensemble, ils eurent neuf enfants, mais seulement cinq que des filles ! Ă©taient parvenues Ă lâĂąge adulte. ThĂ©rĂšse est la plus jeune de la fratrie. Ses quatre sĆurs deviennent toutes religieuses, comme elle. ThĂ©rĂšse nâa que quatre ans lorsquâelle perd sa mĂšre emportĂ©e par un cancer du sein. La famille sâinstalle alors Ă Lisieux pour se rapprocher dâIsidore GuĂ©rin, le frĂšre de ZĂ©lie, pharmacien Ă Lisieux. ThĂ©rĂšse fera son Ă©ducation chez les sĆurs bĂ©nĂ©dictines de Lisieux. Vers lâĂąge de 10 ans, elle tombe gravement malade et passe trĂšs prĂšs de la mort. Selon elle, câest lâapparition de la Vierge-Marie qui la sauva. Câest sa premiĂšre expĂ©rience mystique. DĂšs lâĂąge de 15 ans, elle devient carmĂ©lite. Six ans plus tard, elle est atteinte de tuberculose. Durant cette Ă©poque, elle souffre aussi de dĂ©rĂ©liction Ă©preuve de la vie mystique dans laquelle le fidĂšle a le sentiment dâavoir perdu la grĂące, dâĂȘtre dĂ©daignĂ© pour lâĂ©ternitĂ©. Elle se jette alors Ă corps perdu dans lâamour pour le Christ. Elle meurt de tuberculose Ă lâĂąge de 24 ans le 30 septembre 1897, laissant une autobiographie LâHistoire dâune Ăąme » dans laquelle elle explique ce quâest la petite voie », ce chemin pour aller vers Dieu, ce chemin fait dâhumilitĂ© et dâabsolue confiance dans Sa MisĂ©ricorde, ce chemin que tout monde peut parcourir. Il suffit dây croire. ThĂ©rĂšse Lisieux meurt en parfaite inconnue. Ses obsĂšques sont cĂ©lĂ©brĂ©es en prĂ©sence dâune petite trentaine de personnes. Et pourtant, trĂšs vite, sa tombe devient un lieu de pĂšlerinage. Pourquoi ? Les expĂ©riences mystiques de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux Plaque commĂ©morative dans la basilique de Lisieux. Nous savons que ThĂ©rĂšse a perdu sa mĂšre Ă lâĂąge de 4 ans. Elle a Ă©tĂ© Ă©branlĂ©e par cette douloureuse perte et a choisi sa sĆur aĂźnĂ©e, Pauline, pour sa seconde maman ». Or, en 1882, Pauline lâabandonne pour entrer au Carmel de Lisieux. ThĂ©rĂšse est Ă©branlĂ©e psychologiquement et tombe gravement malade. Toute sa famille prie pour sa guĂ©rison. Le 13 mai 1883, la Vierge-Marie lui apparaĂźt et la guĂ©rit. Câest un miracle. DĂšs lors, ThĂ©rĂšse souhaite entrer, comme sa sĆur Pauline et sa sĆur Marie, au Carmel et son pĂšre accepte quâelle les rejoigne dĂšs lâĂąge de 15 ans. Avant cela, il faut obtenir la permission du Pape LĂ©on XIII. Câest ainsi quâen 1887, avec son pĂšre, elle part en pĂšlerinage en Italie afin de voir le pape. Câest durant ce pĂšlerinage que ThĂ©rĂšse approfondit sa foi. Elle rĂ©alise quâelle a Ă©tĂ© mise sur terre pour rĂ©aliser la volontĂ© de Dieu. Sa vocation se fortifie et elle voit le mal autour dâelle et la vanitĂ© du monde. LĂ©on XIII accĂšde Ă sa demande et le 9 avril 1888, ThĂ©rĂšse entre au Carmel. LâannĂ©e suivante, elle porte lâhabit de carmĂ©lite et prend le nom de sĆur ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus et de la Sainte Face. En 1894, Ă la demande de MĂšre AgnĂšs, qui nâest autre que sa sĆur Pauline, sa deuxiĂšme maman, elle commence la rĂ©daction de ses souvenirs dâenfance. Cet ouvrage, Histoire dâune Ăąme » sâachĂšvera en 1897 et sera publiĂ© en 1898. Câest dans cet ouvrage que lâon dĂ©couvre la foi profonde qui anime la jeune femme, sa confiance totale en Dieu et son message quâelle dĂ©sire transmettre, celui de la voie dâenfance spirituelle », cette voie qui reprĂ©sente le chemin spirituel Ă adopter afin dâaccepter sa condition dâhumain et de sâoffrir Ă Dieu malgrĂ© les Ă©preuves. Tout au long de sa vie, ThĂ©rĂšse vit une relation de plus en plus intime avec Dieu. Câest dâailleurs cet abandon, cette foi, ce dĂ©sir de transmettre sa foi qui lui vaudront dâĂȘtre bĂ©atifiĂ©e puis canonisĂ©e. En avril 1896, ThĂ©rĂšse a une crise dâhĂ©moptysie et elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 en nous laissant son tĂ©moignage dans son manuscrit dans lequel elle exprime la façon dont elle comprend la vie chrĂ©tienne et la relation de Dieu. Ce livre rencontrera un important succĂšs en France et dans le monde entier. Dans Histoire dâune Ăąme », ThĂ©rĂšse a laissĂ© parler son cĆur et nous raconte lâardeur de sa foi. On est surpris de constater que, malgrĂ© son jeune Ăąge, elle avait une Ă©tonnante connaissance des Ăcritures et de la thĂ©ologie. Ce livre, paru un an aprĂšs sa mort, a Ă©tĂ© traduit en plus de 60 langues. Et câest grĂące Ă lui que le monde entier a pu dĂ©couvrir le mystĂšre de la vie intĂ©rieure de ThĂ©rĂšse avec Dieu. La jeune fille nous dit comment rĂ©aliser et atteindre la saintetĂ© dans la vie quotidienne, non pas par des actes extraordinaires, mais par la monotonie des petits sacrifices offerts Ă Dieu par amour. DĂšs la parution du manuscrit, son tombeau attira les fidĂšles et trĂšs vite des Ă©vĂšnements miraculeux ne tardĂšrent pas Ă ĂȘtre attribuĂ©s Ă son intercession. Câest ainsi quâil fut ouvert une enquĂȘte en vue de sa bĂ©atification et de sa canonisation. BĂ©atification et canonisation Dans le Carmel de Lisieux, chĂąsse oĂč repose le gisant de marbre teintĂ© de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Lâintroduction de la cause de bĂ©atification de ThĂ©rĂšse de Lisieux surprend tout le monde. Pourtant, elle sera bĂ©atifiĂ©e le 10 juin 1914 et canonisĂ©e le 17 mai 1925 par Pie XI qui lâappelait dâailleurs lâĂ©toile de son pontificat. DĂšs lors, sa tombe accueille tellement de pĂšlerins, que lâon Ă©difia lâimmense basilique Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux en 1929. Puis, ThĂ©rĂšse est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France en 1944 par Pie XII et, le 19 octobre 1997, docteur de lâĂglise par Jean-Paul II. Le pape explique ce choix dans un discours que je vous livre Dans les Ă©crits de ThĂ©rĂšse de Lisieux, sans doute ne trouvons-nous pas, comme chez dâautres docteurs, une prĂ©sentation scientifiquement organisĂ©e des choses de Dieu, mais nous pouvons y dĂ©couvrir un tĂ©moignage Ă©clairĂ© de la foi qui, en accueillant dâun amour confiant la condescendance misĂ©ricordieuse de Dieu et le salut dans le Christ, rĂ©vĂšle le mystĂšre et la saintetĂ© de lâĂglise. » Par lĂ , on sait que ThĂ©rĂšse de Lisieux avait une foi inĂ©branlable en Dieu et que mĂȘme dans la maladie, elle a continuĂ© Ă le prier et Ă lui vouer un amour sans concessions. En 1923, Daniel Brottier, qui vient dâĂȘtre nommĂ© Directeur de lâĆuvre des Orphelins Apprentis dâAuteuil, dĂ©cide la construction dâune chapelle dĂ©diĂ©e Ă la Bienheureuse ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus », car il est convaincu que cette derniĂšre lâa protĂ©gĂ© pendant la Grande Guerre et quâelle a gardĂ© les enfants dâAuteuil. Cette conviction sera renforcĂ©e lorsque Daniel Brottier apprendra que ThĂ©rĂšse priait pour les enfants dâAuteuil avant sa mort. Elle deviendra donc la petite maman des enfants dâAuteuil ». La chapelle sera Ă©rigĂ©e en un temps record et la premiĂšre messe sera donnĂ©e dĂšs 1935. Cette chapelle est le premier sanctuaire en France dĂ©diĂ© Ă sainte ThĂ©rĂšse. Aujourdâhui, elle abrite des reliques de la religieuse et est ouverte au public toute lâannĂ©e. Dans le mĂȘme temps, le collĂšge Saint-François-de-Sales dâAlençon entreprend la construction dâune chapelle en lâhonneur de sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus. Aujourdâhui, cette chapelle se trouve toujours au sein de lâensemble scolaire Saint-François-de-Sales Ă Alençon. Antoine Herzog, fondateur des usines Herzog, entreprend la construction dâune chapelle privĂ©e qui fut dĂ©diĂ©e, en 1925, Ă sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Cette chapelle, situĂ©e Ă Logelbach dans le Haut-Rhin, abrite une relique de la sainte et est une rĂ©plique de la Sainte-Chapelle de Paris. Aujourdâhui, la chapelle est ouverte au public. Dâautres chapelles et Ă©glises furent Ă©rigĂ©es partout en France, notamment Ă Toulon, Ă Metz. PriĂšre Ă sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus Vitrail reprĂ©sentant la sainte, Porto Aegre, BrĂ©sil. Cette priĂšre Ă sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus est trĂšs puissante pour les demandes temporelles et spirituelles. Ceux Ă qui nous lâavons recommandĂ©e ont Ă©galement Ă©tĂ© stupĂ©faits par son efficacitĂ©. Je vous encourage Ă la rĂ©citer tous les jours. Ă glorieuse Ste. ThĂ©rĂšse, Ă©levĂ©e par Dieu Tout-Puissant pour aider et conseiller lâhumanitĂ©, jâimplore votre miraculeuse intercession. Vous ĂȘtes Ă tel point si puissante pour obtenir auprĂšs de Dieu les faveurs et les grĂąces, que la sainte MĂšre lâĂglise vous a nommĂ© âla plus grande Sainte des temps modernes.â Avec ferveur, je vous supplie de rĂ©pondre Ă ma demande. ⊠spĂ©cifier votre demande⊠En plus de rĂ©aliser vos promesses de vous trouver en Paradis pour faire du bien sur terre, et de faire tomber depuis le Ciel une pluie de roses. DĂšs lors, chĂšre petite fleur, je ferai en sorte que votre appel soit partout connu, et je ne cesserai pas de conduire les gens vers JĂ©sus Ă travers vous. Ainsi soit-il. » Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux Ă©tait une jeune fille inconnue jusquâĂ la publication de son livre aprĂšs sa mort. DĂšs lors, on la reconnaĂźt comme sainte et on lâinvoque pour nous protĂ©ger et pour des demandes diverses. NâhĂ©sitez pas Ă prier, car sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est trĂšs Ă lâĂ©coute et vous aidera certainement Ă trouver le chemin de la foi, de lâhumanitĂ©, de lâamour, de la bontĂ©âŠ
ThĂ©rĂšsede lâEnfant-JĂ©sus, carmĂ©lite de Lisieux (1873-1897), est la sainte catholique la plus populaire du XXe siĂšcle. Sa notoriĂ©tĂ© fulgurante, fondĂ©e sur le succĂšs dâun livre posthume, Histoire dâune Ăąme (1898), sans cesse rééditĂ© depuis, doit aussi beaucoup Ă une rĂ©putation de sainte Ă miracles.
Une vie tout ordinaire par Monseigneur Guy Gaucher La saintetĂ© de ThĂ©rĂšse ne repose pas sur des phĂ©nomĂšnes extraordinaires. Elle consiste Ă faire de maniĂšre extraordinaire des choses tout ordinaires ! » On a beaucoup de mal Ă se rendre compte que la vie de ThĂ©rĂšse Martin fut tout ordinaire. Parce quâelle est devenue sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus de la Sainte Face, connue dans le monde entier, avec de trĂšs nombreux titres Patronne universelle des missions, patronne secondaire de France, Docteur de lâĂglise, etc., on oublie quâelle est passĂ©e inaperçue de sa famille, de son entourage, de son Carmel, de son pĂšre spirituel, de son Ă©vĂȘque, ⊠Certes, Ă Lisieux, on a pu parler dâune jeune fille qui a eu lâaudace de parler au Pape LĂ©on XIII lors dâune audience Ă Rome un journal national lâavait signalĂ©. Puis elle Ă©tait entrĂ©e au Carmel Ă quinze ans et trois mois. Mais lorsquâelle mourut, inconnue, dans un petit Carmel de province, il nây avait guĂšre que 30 personnes Ă son enterrement au cimetiĂšre de Lisieux. A sa canonisation Ă Saint Pierre de Rome, il y en aura 500 000, le 17 mai 1925. Alors ? Alors, oui, une vie trĂšs ordinaire et trĂšs cachĂ©e. Alençon 1873-1877 Une famille chrĂ©tienne, Ă Alençon, le pĂšre Louis Martin, horloger-bijoutier, la mĂšre, ZĂ©lie GuĂ©rin, dentelliĂšre. Ils ont eu neuf enfants dont quatre sont morts en bas-Ăąge. Restent quatre filles et voilĂ quâĂ quarante ans, la maman est enceinte ThĂ©rĂšse naĂźt le 2 janvier 1873. Petite fille gaie, vivante, aprĂšs un an en nourrice sa mĂšre ne peut la nourrir, elle a une vie heureuse, comblĂ©e dâamour par ses parents et ses sĆurs. La petite derniĂšre reçoit de sa famille une foi profonde, vivante, charitable. Tout va bien, jusquâau drame ZĂ©lie Martin meurt dâun cancer du sein aoĂ»t 1877. ThĂ©rĂšse a quatre ans et demi. Le choc est trĂšs fort pour la petite ThĂ©rĂšse. Elle choisit sa sĆur Pauline comme seconde mĂšre mais la blessure est profonde et mettra dix ans Ă se cicatriser. Lisieux 1877-1897 Ayant cinq filles Ă Ă©lever, Monsieur Martin cĂšde aux insistances de son beau-frĂšre Isidore GuĂ©rin, pharmacien Ă Lisieux. Toute la famille Martin sâinstalle aux Buissonnets. ThĂ©rĂšse y trouve une ambiance chaleureuse mais les cinq annĂ©es oĂč elle va aller Ă lâĂ©cole chez les BĂ©nĂ©dictines resteront pour elle les plus tristes de sa vie ». Bonne Ă©lĂšve mais timide, scrupuleuse, vivant mal les heurts de la vie scolaire⊠Le dĂ©part de Pauline au Carmel de Lisieux rouvre la blessure. A dix ans, ThĂ©rĂšse tombe gravement malade symptĂŽmes alarmants dâune rĂ©gression infantile, hallucinations, anorexie. La mĂ©decine renonce. Les familles, le Carmel prient. Le 13 mai 1883, une statue de la Vierge Marie sourit Ă ThĂ©rĂšse qui est guĂ©rie subitement. LâannĂ©e suivante, 8 juin 1884, sa premiĂšre communion est pour elle une fusion » dâamour. JĂ©sus se donne enfin Ă elle et elle se donne Ă Lui. Elle pense dĂ©jĂ Ă ĂȘtre carmĂ©lite. Le dĂ©part au Carmel de sa troisiĂšme mĂšre, sa sĆur Marie, la dĂ©stabilise. Elle souffre dâune grave crise de scrupules obsĂ©dants, elle demeure hypersensible et pleureuse Ă lâexcĂšs ». Elle aspire Ă mĂ»rir et Ă ĂȘtre libĂ©rĂ©e. La nuit de NoĂ«l 1886, la grĂące touche son cĆur. Câest une vĂ©ritable conversion » qui la transforme en femme forte. LâEnfant de la crĂšche, le Verbe de Dieu, lui a communiquĂ© sa force dans lâEucharistie. La voici prĂȘte Ă combattre pour le Carmel, Ă franchir tous les obstacles son pĂšre, son oncle, lâaumĂŽnier du monastĂšre, lâĂvĂȘque, le Pape LĂ©on XIII. Car la grĂące lui a ouvert le cĆur et elle veut sauver les pĂ©cheurs avec JĂ©sus qui, sur la Croix, a soif des Ăąmes. ThĂ©rĂšse, Ă quatorze ans et demi, dĂ©cide de rester au pied de cette Croix pour recueillir le sang divin et le donner aux Ăąmes. » Telle est sa vocation aimer JĂ©sus et Le faire aimer. » En 1887, entendant parler dâun assassin qui a tuĂ© trois femmes Ă Paris, elle prie et se sacrifie pour lui, voulant Ă tout prix lâarracher Ă lâenfer. Henri Pranzini est jugĂ©, condamnĂ© Ă ĂȘtre guillotinĂ©. Mais au moment de mourir, il embrasse le crucifix ! ThĂ©rĂšse pleure de joie exaucĂ©e, elle le nomme son premier enfant ». Lors dâun pĂšlerinage en Italie, ThĂ©rĂšse sâaperçoit quâen dehors de leur sublime vocation », les prĂȘtres ont leurs petits cĂŽtĂ©s. Elle saisit quâil faut beaucoup prier pour eux car ce sont des hommes faibles et fragiles ». ThĂ©rĂšse comprend que sa vocation nâest pas seulement de prier pour la conversion des grands pĂ©cheurs mais aussi de prier pour les prĂȘtres. Au cours de ce mĂȘme pĂšlerinage, elle demande au Pape dâentrer au Carmel Ă quinze ans. RĂ©ponse Ă©vasive, fiasco », mais le 9 avril 1888, elle quitte Ă jamais son pĂšre, ses sĆurs, les Buissonnets, son chien Tom⊠Au Carmel 1888-1897, un chemin de solitude Heureuse dâĂȘtre lĂ pour toujours », prisonniĂšre » avec Lui⊠et 24 sĆurs. La vie communautaire, le froid, la priĂšre souvent dans la sĂ©cheresse, la solitude affective mĂȘme si elle retrouve deux de ses sĆurs , elle supporte tout avec ardeur. Sa plus grande souffrance va ĂȘtre la maladie de son pĂšre bien-aimĂ©, internĂ© au Bon Sauveur de Caen, hĂŽpital pour malades mentaux. Nouveau drame familial pour ThĂ©rĂšse. Elle sâenfonce dans la priĂšre avec le Serviteur souffrant » dâIsaĂŻe cf Is 53, sur le chemin de la passion de JĂ©sus. Mais le climat spirituel de son Carmel, marquĂ© dâune crainte diffuse de Dieu, vu dâabord comme justicier, lui pĂšse. Elle aspire Ă lâAmour quand elle lit la Vive Flamme dâAmour de Saint Jean de la Croix. En 1891 elle a dix-huit ans, un prĂȘtre la lance sur les flots de la confiance et de lâAmour » sur lesquels elle nâosait avancer, Ă©tant plutĂŽt retenue sur ce chemin audacieux, mĂȘme par sa sĆur Pauline, MĂšre AgnĂšs de JĂ©sus, qui deviendra prieure en 1893. Son pĂšre, revenu dans sa famille, meurt en 1894 CĂ©line qui le soignait entre Ă son tour au Carmel. Câest vers cette Ă©poque que la jeune sĆur ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus de la Sainte-Face tel est son vrai nom, rĂ©sumĂ© de sa vocation, dĂ©couvre, aprĂšs des annĂ©es de recherche, la voie de lâenfance spirituelle qui va transformer sa vie. Elle reçoit la grĂące dâapprofondir la PaternitĂ© de Dieu qui nâest quâAmour MisĂ©ricordieux exprimĂ© en son Fils JĂ©sus incarnĂ©. La vie chrĂ©tienne nâest autre que la vie dâenfant du PĂšre fils dans le Fils », inaugurĂ©e au baptĂȘme et vĂ©cue dans une confiance absolue. Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous nâentrerez pas dans le Royaume de Dieu », dit JĂ©sus Mt 18,3. Par chance, MĂšre AgnĂšs lui ordonne dâĂ©crire ses souvenirs dâenfance. ThĂ©rĂšse obĂ©it et Ă©crit 86 pages dans un petit cahier. Alors quâĂ son Ă©poque les Ăąmes dâĂ©lite rares sâoffraient en victimes Ă la Justice de Dieu, la faible et imparfaite » ThĂ©rĂšse sâoffre Ă son Amour MisĂ©ricordieux, le 9 juin 1895 au cours de la messe de la TrinitĂ©. Ce don total la renouvelle », brĂ»le tout pĂ©chĂ© en elle. En septembre 1896, ThĂ©rĂšse ressent que sa belle vocation carmĂ©lite, Ă©pouse et mĂšre » ne lui suffit plus. Elle Ă©prouve durant sa priĂšre, lâappel de grands dĂ©sirs ĂȘtre prĂȘtre, diacre, prophĂšte, docteur de lâĂglise, missionnaire, martyr⊠Ces souffrances vont disparaĂźtre lorsquâelle va enfin trouver sa vocation en lisant un passage de saint Paul sur la charitĂ© 1 Corinthiens 13. Alors, tout sâĂ©claire pour elle et elle peut Ă©crire O JĂ©sus mon Amour⊠ma vocation enfin je lâai trouvĂ©e, ma vocation, câest lâAmour !⊠Oui jâai trouvĂ© ma place dans lâĂglise et cette place, ĂŽ mon Dieu, câest vous qui me lâavez donnĂ©e⊠dans le CĆur de lâĂglise, ma MĂšre, je serai lâAmour⊠ainsi je serai tout⊠ainsi mon rĂȘve sera rĂ©alisĂ© !!!⊠» Manuscrit B, 3v° De plus en plus hantĂ©e par le souci des pĂ©cheurs qui ne connaissent pas cet Amour MisĂ©ricordieux, elle entre Ă PĂąques 1896 dans une nuit Ă©paisse oĂč sa foi et son espĂ©rance doivent combattre. Dâautant plus quâune tuberculose ronge sa santĂ© et lâaffaiblit. Elle use ses derniĂšres forces Ă enseigner la voie dâenfance aux cinq novices dont elle a la charge et Ă deux frĂšres spirituels, prĂȘtres missionnaires pour lâAfrique et la Chine. Vivant cette com-passion », en union avec la Passion de JĂ©sus Ă GethsĂ©mani et Ă la Croix, Ă©puisĂ©e par des hĂ©moptysies, elle garde son sourire et son exquise charitĂ© qui remonte le moral de ses sĆurs, consternĂ©es de la voir mourir dans dâatroces souffrances. Par obĂ©issance, elle continue jusquâĂ Ă©puisement la rĂ©daction de ses souvenirs dans lesquels, avec une transparente vĂ©ritĂ©, elle chante les misĂ©ricordes du Seigneur » dans sa courte vie. Priant pour faire du bien sur la terre, aprĂšs sa mort, jusquâĂ la fin du monde », prophĂ©tisant humblement que sa mission posthume sera de donner sa petite voie aux Ăąmes » et de passer son Ciel Ă faire du bien sur la terre », elle meurt le 30 septembre 1897. Un an aprĂšs sa mort, paraissait un livre composĂ© Ă partir de ses Ă©crits lâHistoire dâune Ăąme qui allait conquĂ©rir le monde et faire connaĂźtre cette jeune sĆur qui avait aimĂ© JĂ©sus jusquâĂ mourir dâamour ». Cette vie cachĂ©e allait rayonner sur lâunivers. Cela dure depuis plus de cent ans⊠Histoire de la canonisation de sainte ThĂ©rĂšse Le 17 mai 1925, Pie XI, entourĂ© de 23 cardinaux et de 250 Ă©vĂȘques, procĂšde Ă la canonisation de ThĂ©rĂšse. Parmi les 50000 fidĂšles venus Ă Rome, seulement 5000 purent entrer dans la Basilique Saint-Pierre de Rome et entendre le pape prononcer la formule solennelle dĂ©clarant quâon pouvait dĂ©sormais appeler lâhumble carmĂ©lite de Lisieux Sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus ». Pour passer de la bĂ©atification Ă la canonisation dâun bienheureux, deux miracles sont requis du temps du procĂšs de canonisation de sainte ThĂ©rĂšse. Une fois ces miracles authentifiĂ©s, la canonisation peut ĂȘtre proclamĂ©e par le pape qui autorise et recommande le culte de ce nouveau saint dans lâĂglise universelle. Dans le cas de ThĂ©rĂšse, les deux miracles retenus pour sa canonisation sont la guĂ©rison de SĆur Gabrielle Trimusi, des Pauvres-Filles des SacrĂ©s CĆurs de JĂ©sus et de Marie Parme, Italie, dâune tuberculose des vertĂšbres 1923 ;la guĂ©rison de Maria Pellemans Belge venue en pĂšlerinage sur la tombe de la Bienheureuse ThĂ©rĂšse dâune tuberculose intestinale. Cette derniĂšre souffrait de sa maladie depuis 1919. Elle adresse son tĂ©moignage au Carmel de Lisieux Câest au parloir du Carmel que je conçus le dĂ©sir de demander ma guĂ©rison, afin de pouvoir rĂ©aliser le rĂȘve de ma vie, ĂȘtre CarmĂ©lite. ⊠MalgrĂ© ma fatigue extrĂȘme, je voulus retourner Ă la tombe. A peine Ă©tais-je lĂ , quâun sentiment trĂšs doux et surnaturel mâenvahit tout entiĂšre⊠un cĂ©leste bien-ĂȘtre pĂ©nĂ©trait mon Ăąme et mon corps, je me sentais comme dans un autre monde, inondĂ©e dâun ocĂ©an de paix. ⊠PĂ©nĂ©trĂ©e dâune Ă©motion si extraordinaire quâintĂ©rieurement je pensai je suis guĂ©rie sĂ»rement ! ». âŠLe mardi 27 mars, nous sommes rentrĂ©s chez nous. Mon pĂšre, trĂšs Ă©mu, ne pouvait croire Ă ma guĂ©rison. Le mĂ©decin, ayant entendu parler du prodige, vint me visiter. Il mâexamina longuement, puis, bouleversĂ© lui aussi, il conclut Je ne comprends pas, je vous trouve toute changĂ©e, cela ne peut sâexpliquer naturellement, car lâestomac et les intestins Ă©taient incurables⊠Oui, si cette transformation persiste, on pourra dire que câest un grand miracle ». Les grandes Ă©tapes de la vie et de la glorification de ThĂ©rĂšse Alençon 18732 janvier Naissance de Marie Françoise ThĂ©rĂšse janvier BaptĂȘme en lâĂ©glise 73 â avril 74 En nourrice Ă SemallĂ© prĂšs dâAlençon.18742 avril Retour dĂ©finitif en aoĂ»t Mort de madame Martin des suites dâun cancer du sein. Lisieux Aux Buissonnets 1877 16 novembre ArrivĂ© de monsieur Martin et de ses cinq filles aux Buissonnets. 1878 8 aoĂ»t A Trouville, ThĂ©rĂšse voit la mer pour la premiĂšre fois. 1881 3 octobre ThĂ©rĂšse entre comme demi-pensionnaire Ă lâabbaye Notre-Dame du PrĂ© Ă©cole animĂ©e par les bĂ©nĂ©dictines. 1882 2 octobre Pauline entre au carmel de Lisieux et prend le nom de sĆur AgnĂšs de JĂ©sus. 1883 13 mai FĂȘte de la PentecĂŽte ThĂ©rĂšse est guĂ©rie aux Buissonnets par le sourire de la Vierge Marie. 1884 8 mai PremiĂšre communion de ThĂ©rĂšse Ă lâabbaye. Profession de Pauline sĆur AgnĂšs au juin Confirmation de ThĂ©rĂšse par Monseigneur Hugonin. 1886 FĂ©vrier Malade, ThĂ©rĂšse est retirĂ©e de lâĂ©cole ; leçons octobre Marie, sĆur ainĂ©e et marraine de ThĂ©rĂšse, entre au Carmel de Lisieux et prend le nom de sĆur dĂ©cembre AprĂšs la messe de minuit, ThĂ©rĂšse reçoit la grĂące de sa conversion. 1887 29 mai PentecĂŽte. ThĂ©rĂšse obtient de son pĂšre la permission dâentrer au Carmel Ă 15 ThĂ©rĂšse prie pour la conversion de Pranzini qui vient dâĂȘtre condamnĂ© Ă novembre-2 dĂ©cembre PĂšlerinage en Italie. Ă novembre Audience du Pape LĂ©on XIII. Au Carmel 1888 9 avril EntrĂ©e de ThĂ©rĂšse au Carmel Ă 15 ans 3 mois. 1889 10 janvier Prise dâ fĂ©vrier Monsieur Martin est hospitalisĂ© au Bon Sauveur Ă Caen. Il y restera trois ans. 1890 8 septembre Profession religieuse de ThĂ©rĂšse. 1892 10 mai Monsieur Martin est ramenĂ© Ă Lisieux. 1893 20 fĂ©vrier SĆur AgnĂšs Pauline est Ă©lue prieure du Carmel 1894 29 juillet Mort de Monsieur septembre EntrĂ©e de CĂ©line Martin au Par obĂ©issance, ThĂ©rĂšse commence Ă rĂ©diger ses souvenirs dâenfance Manuscrit A. DĂ©couverte de la petite voie ». 1895 9 juin FĂȘte de la Sainte TrinitĂ© ThĂ©rĂšse reçoit lâinspiration de sâoffrir Ă lâAmour misĂ©ricordieux du octobre Le sĂ©minariste Maurice BelliĂšre est confiĂ© Ă ThĂ©rĂšse. 1896 21 mars MĂšre Marie de Gonzague est réélue du 2 au 3 avril Premier crachement de sang. Peu aprĂšs PĂąques, ThĂ©rĂšse entre dans la nuit de la mai LâabbĂ© Adolphe Roulland lui est confiĂ© comme second frĂšre RĂ©daction de lettres manuscrit B pour Sr Marie du SacrĂ© CĆur Ma vocation, câest lâAmour ». 1897 Juin Par obĂ©issance, elle Ă©crit le manuscrit juillet ThĂ©rĂšse est descendue Ă lâ septembre vers 19 h 30 mort de octobre Inhumation au cimetiĂšre de Lisieux. 1898 19-20 octobre PremiĂšre Ă©dition de lâHistoire dâune Ăąme » 2000 exemplaires. 1899-1900 Premiers pĂšlerins sur la tombe de sĆur ThĂ©rĂšse premiers miracles. 1908 26 mai GuĂ©rison, sur sa tombe, de Reine Fauquet, une aveugle de Lisieux, ĂągĂ©e de 4 ans. 1921 Le Pape BenoĂźt XV promulgue le dĂ©cret sur lâhĂ©roĂŻcitĂ© des vertus de la VĂ©nĂ©rable Servante de Dieu. 1923 29 avril BĂ©atification de sĆur ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus par le Pape Pie XI et translation des reliques du cimetiĂšre de Lisieux au Carmel. 1925 17 mai Canonisation solennelle par le Pape Pie XI 500 000 pĂšlerins Ă Rome. 1927 14 dĂ©cembre Pie XI proclame ThĂ©rĂšse patronne des missions, Ă lâĂ©gal de saint François-Xavier. 1929 30 septembre Pose de la premiĂšre pierre de la Basilique de Lisieux. 1937 11 juillet Inauguration et bĂ©nĂ©diction de la basilique par le Cardinal Pacelli, lĂ©gat du Pape Pie XI. 1944 3 mai le Pape Pie XII proclame ThĂ©rĂšse patronne secondaire de la France, Ă lâĂ©gal de Jeanne dâArc. 1954 11 juillet ConsĂ©cration de la Basilique de Lisieux. 1956 Parution de lâĂ©dition en facsimilĂ© des Manuscrits autobiographiques Originaux de lâHistoire dâune Ăąme. 1980 2 juin Le Pape Jean-Paul II pĂšlerin Ă Lisieux. 1997 19 octobre Le Pape Jean-Paul II proclame Sainte ThĂ©rĂšse Docteur de lâĂglise.
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