10histoires vraies basĂ©es sur les tĂ©moignages, enquĂȘtes, expertises mĂ©dicales Pour la premiĂšre fois, un livre fait revivre les miracles
PrĂ©sentation NĂ©e Ă  Alençon, le 2 janvier 1873, la petite ThĂ©rĂšse est la derniĂšre des enfants de Louis et ZĂ©lie Martin. Parmi ses sours, trois seront carmĂ©lites Ă  Lisieux et une visitandine. En 1887, ThĂ©rĂšse n’a que 14 ans, mais dĂ©jĂ  confie Ă  son pĂšre sa volontĂ© de rejoindre ses soeurs au Carmel. Elle est admise l’annĂ©e suivante avec une dĂ©rogation ; elle prendra le nom de Soeur ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus et de la Sainte Face. En 1894, sa soeur Pauline, devenue prieure du Carmel, lui demande d’écrire ses souvenirs. Ce livre s’appellera “Histoire d’une Ăąme”. En 1895, ThĂ©rĂšse dĂ©cide de s’offrir pleinement Ă  l’Amour MisĂ©ricordieux de Dieu. Elle meurt le 30 septembre 1897. Nous la fĂȘtons le 1er octobre. Elle nous transmet la “petite voie”, qui est un message d’amour simple mais total. Avant de mourir, elle fait la promesse de passer son Ciel Ă  faire du bien sur la terre. CanonisĂ©e c’est-Ă -dire reconnue sainte en 1925, elle est la patronne des Missions et de la France. Elle est proclamĂ©e Docteur de l’Eglise le 19 octobre 1997 par le Pape Jean-Paul II . ThĂ©rĂšse une mĂšre spirituelle Demandez une parole au quotidien, elle nous parle chaque jour. Comme un guide spirituel, elle nous conseille, nous enseigne la petite voie et nous montre le chemin le plus simple et le plus rapide pour aller vers JĂ©sus et vivre l’union avec Dieu dĂšs cette terre. Alors, prenons la main de la petite ThĂ©rĂšse et laissons-lĂ , jour aprĂšs jour, nous guider. Chaque parole peut-ĂȘtre mĂ©ditĂ©e et priĂ©e au quotidien tout au long de l’annĂ©e. Passons une annĂ©e entiĂšre avec ThĂ©rĂšse ! Chacun aura sa propre parole de ThĂ©rĂšse, alors priez l’Esprit Saint avant d’ouvrir votre parole du jour. Ces paroles sont extraites des manuscrits de ThĂ©rĂšse et de ces poĂ©sies. DĂ©couvrez ici
Lorsquesurvint la mort de SƓur ThĂ©rĂšse de l’Enfant JĂ©sus et de la Sainte Face on l’enterra dans le cimetiĂšre municipal de Lisieux, le 4 octobre 1897. C’est mĂȘme elle qui Ă©trenna l’enclos achetĂ© par le Carmel Ă  la suite des nouvelles dispositions lĂ©gales qui interdisaient toute sĂ©pulture dans la clĂŽture du monastĂšre.
ThĂ©rĂšse de Lisieux sans doute la sainte française la plus populaire au monde, la plus connue, mais aussi la plus mystĂ©rieuse... À travers plus de 450 photographies et de nombreux encarts historiques, gĂ©ographiques et thĂ©matiques, cet album nous fait pĂ©nĂ©trer dans l’univers de la plus grande sainte des temps modernes » pour la dĂ©couvrir dans la simplicitĂ© de sa vie quotidienne et de ses relations humaines et spirituelles. Il nous invite Ă  une rencontre personnelle avec ThĂ©rĂšse qui s’écrie Je suis ta soeur, ton amie, toujours je veillerai sur toi », et Ă  dĂ©couvrir sa spiritualitĂ© de la petite voie ». Patronne des missions, Docteur de l’Église, la carmĂ©lite morte Ă  24 ans n’a pas fini de nous surprendre et de rĂ©pandre son message sur la terre. Toute sa vie est rĂ©sumĂ©e dans le poĂšme Vivre d’amour » amour vĂ©cu au quotidien dans les joies et les Ă©preuves de la vie, dans les souffrances intĂ©rieures et extĂ©rieures. Vivre d’amour, c’est un programme de vie, mais c’est surtout une grĂące Ă  demander par l’intercession de la Petite ThĂ©rĂšse ». Un album pour vivre d’amour » Ă  son tour. SOMMAIRE Vivre d’amour » Une si belle famille » Alençon 1872-1877 Des parents sans Ă©gaux » Une mĂšre incomparable » J’aimais beaucoup papa et maman » L’affection dont j’étais entourĂ©e » Aux Buissonnets 1877-1883 L’intimitĂ© de la famille » Ma vie Ă©tait vĂ©ritablement heureuse » Pauline Ă©tait perdue pour moi ! ! ! » Ma complĂšte conversion » Du sourire de la Vierge Ă  la grĂące de NoĂ«l 1883-1886 Ma premiĂšre communion » La terrible maladie des scrupules » Une course de gĂ©ant » De la grĂące de NoĂ«l Ă  l’entrĂ©e au carmel 1886-1888 Mon premier enfant » Cette vocation est celle du carmel » À la pointe de l’épĂ©e » Plus d’épines que [de] roses ! » De l’entrĂ©e au carmel Ă  l’épidĂ©mie d’influenza 1888-1892 Je jouis de la solitude du carmel » Au temps de mon noviciat » Sur les flots de la confiance et de l’amour » Vous qui ĂȘtes deux fois ma mĂšre » Autour du priorat de mĂšre AgnĂšs de JĂ©sus 1892-1895 Ah ! que je serais heureuse de pouvoir peindre » L’entrĂ©e de ma CĂ©line chĂ©rie » Mon offrande Ă  l’Amour » Je ne meurs pas, j’entre dans la Vie » De l’offrande Ă  l’Amour misĂ©ricordieux Ă  sa PĂąques 1895-1897 Je suis un petit pinceau » Dans le cƓur de l’Église, je serai l’Amour » AprĂšs ma mort
 » La vie posthume de ThĂ©rĂšse 1897-
 Ces pages feront beaucoup de bien » Que je devienne une grande sainte » Je vous enseignerai » Tableau chronologiqueIndex gĂ©nĂ©ralListe des encartsListe des abrĂ©viations Pagination 316 pages Dimensions 21 × 26 cm EAN 9782204129336 Poids 1,330 kg RĂ©fĂ©rence LTH5121 Didier-Marie Golay Historien, Ă©crivain, carme dĂ©chaux, Didier-Marie Golay est l’auteur, entre autres, de l’album Edith Stein publiĂ© au Cerf en 2009, ainsi que de l'Atlas ThĂ©rĂšse d'Avila, aventurer sa vie. Il a prĂ©facĂ© et annotĂ© les cinq volumes de TomĂĄs Álvarez Introduction aux Ɠuvres de ThĂ©rĂšse d’Avila et a coordonnĂ© et participĂ© Ă  divers colloques organisĂ©s en 2006 pour le centenaire de la mort d'Élisabeth de la TrinitĂ©. Aucun commentaire n'a Ă©tĂ© publiĂ© pour le moment.
LĂ©vĂȘque de Bayeux-Lisieux a dĂ©posĂ© au Vatican le 10 mars le dossier Ă©laborĂ© dans le cadre du procĂšs diocĂ©sain en vue de la bĂ©atification et de
10 histoires vraies basĂ©es sur les tĂ©moignages, enquĂȘtes, expertises mĂ©dicales Pour la premiĂšre fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongĂ©s dans les centaines de tĂ©moignages, expertises mĂ©dicales, toutes irrĂ©futables, figurant au procĂšs de canonisation de sainte ThĂ©rĂšse. En faisant revivre les situations, les personnages, ils ont minutieusement reconstituĂ© toute la force de ces miracles officiellement attribuĂ©s Ă  la petite carmĂ©lite de Lisieux. Les miracles commencent lĂ  oĂč les enquĂȘtes policiĂšres, mĂ©dicales, scientifiques, psychologiques, avouent leurs limites. Chez ThĂ©rĂšse, il s’agit d’actes simples, concrets, tangibles, au coeur de notre quotidien, soigneusement vĂ©rifiĂ©s par l’homme, mais le dĂ©passant totalement. Des retournements de situations extraordinaires, en plein naufrage, sur un lit de mort, au fond d’une cassette, sur un Ă©chafaud
 devant tĂ©moins. A chaque fois, les enquĂȘtes signalent le mĂȘme parfum de rose, la mĂȘme prĂ©sence douce. Autant de preuves, de signes que ThĂ©rĂšse avait tenu Ă  annoncer de son vivant. Chez ThĂ©rse, il ne s’agit pas de croire, simplement d’expĂ©rimenter. C’est prĂ©cisĂ©ment ce qui rend sainte ThĂ©rĂšse unique et inimitable par tous, exemplaire et accessible Ă  tous. Une petite Fleur Une petite Voie Edition du Rocher – 2003 TrĂšs bon Ă©tat
LesuccĂšs de ThĂ©rĂšse de Lisieux est liĂ© Ă  une cohĂ©rence d’un message portĂ© par une image, cohĂ©rence qui s’est construite peu Ă  peu, au contact des nombreux tĂ©moignages, rĂ©cits de miracles, zĂ©lateurs, ainsi que des impĂ©ratifs de son procĂšs de canonisation (1910-1925). Une cohĂ©rence cimentĂ©e par le surnaturel, lui-mĂȘme activĂ© par la confiance, elle-mĂȘme renforcĂ©e
Bien que soumise aux rigoureuses rĂšgles du Carmel qui limitaient fortement la correspondance des religieuses, sainte ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus a correspondu avec quelques interlocuteurs, dont sa famille et ses deux frĂšres spirituels. L'abbĂ© Maurice BelliĂšre 1874-1907 est l'un d'eux. EntrĂ© en 1894 au sĂ©minaire de Sommervieu Calvados, le jeune homme s'inquiĂšte de ses fautes passĂ©es. En 1896, il demande une sƓur spirituelle au carmel de Lisieux. La supĂ©rieure du couvent, MĂšre AgnĂšs, dĂ©signe la petite ThĂ©rĂšse, avec qui la correspondance dĂ©bute dĂšs le mois d'octobre 1896, et se poursuivra jusqu'Ă  la mort de la religieuse. Rapidement, le sĂ©minariste place une immense confiance en ThĂ©rĂšse. Sans doute JĂ©sus est le TrĂ©sor, mais je le trouvais en vous, et Il devenait plus abordable – c'est encore par vous que dĂ©sormais il viendra jusqu'Ă  moi, n'est-ce pas ? C'est vous dire que du Ciel comme d'ici, j'attends tout de vous – et ma confiance sera assez puissante pour attendre au besoin une action directe et manifeste de cette Ăąme amie que JĂ©sus fit sƓur de la mienne, dans une union la plus Ă©troite », lui Ă©crit-il le 5 aoĂ»t 1897. Sainte ThĂ©rĂšse Ă©crira Ă  ses deux petits frĂšres » spirituels, Maurice BelliĂšre et Adolphe Roullaud, de la sociĂ©tĂ© des missions Ă©trangĂšres de Paris, jusqu'au jour de sa mort. Jusqu'au bout, elle les assure de l'une de ses convictions profondes il faut prier pour les prĂȘtres. Sur la terre comme au Ciel.
Pourla premiĂšre fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongĂ©s dans les centaines de tĂ©moignages, expertises mĂ©dicales, toutes irrĂ©futables, figurant au Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est une jeune femme morte Ă  l’ñge de 24 ans de tuberculose qui nous a laissĂ© de puissants tĂ©moignages de ses expĂ©riences mystiques. CanonisĂ©e en 1925, elle est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France. Sa courte vie est marquĂ©e par son courage, sa persĂ©vĂ©rance et sa grande croyance en Dieu qu’elle nous dĂ©livre Ă  travers ses Ă©crits. Courte biographie de ThĂ©rĂšse de Lisieux ThĂ©rĂšse de Lisieux Ă  l’ñge de 13 ans. Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux ou sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant JĂ©sus est nĂ©e le 2 janvier 1873 Ă  Alençon et morte le 30 septembre 1897 Ă  Lisieux. C’était l’enfant de Louis Martin 1823-1894, horloger et de ZĂ©lie-Marie GuĂ©rin 1831-1877, dentelliĂšre. Tous deux font partie de la bourgeoisie aisĂ©e d’Alençon et sont trĂšs croyants. Son pĂšre voulait devenir chanoine dans la congrĂ©gation des chanoines rĂ©guliers du Grand-Saint-Bernard, mais le fait qu’il ne parlait pas latin l’en avait empĂȘchĂ©. Quant Ă  sa mĂšre, elle rĂȘvait d’entrer au couvent, mais sa famille l’en avait dissuadĂ©e. Aussi, elle s’était promis de donner tous ses enfants Ă  l’Église. C’est ainsi qu’elle poussa ThĂ©rĂšse Ă  rejoindre l’ordre des CarmĂ©lites. Louis et ZĂ©lie-Marie s’étaient consacrĂ©s Ă  Dieu durant toute leur vie. Ensemble, ils eurent neuf enfants, mais seulement cinq que des filles ! Ă©taient parvenues Ă  l’ñge adulte. ThĂ©rĂšse est la plus jeune de la fratrie. Ses quatre sƓurs deviennent toutes religieuses, comme elle. ThĂ©rĂšse n’a que quatre ans lorsqu’elle perd sa mĂšre emportĂ©e par un cancer du sein. La famille s’installe alors Ă Lisieux pour se rapprocher d’Isidore GuĂ©rin, le frĂšre de ZĂ©lie, pharmacien Ă  Lisieux. ThĂ©rĂšse fera son Ă©ducation chez les sƓurs bĂ©nĂ©dictines de Lisieux. Vers l’ñge de 10 ans, elle tombe gravement malade et passe trĂšs prĂšs de la mort. Selon elle, c’est l’apparition de la Vierge-Marie qui la sauva. C’est sa premiĂšre expĂ©rience mystique. DĂšs l’ñge de 15 ans, elle devient carmĂ©lite. Six ans plus tard, elle est atteinte de tuberculose. Durant cette Ă©poque, elle souffre aussi de dĂ©rĂ©liction Ă©preuve de la vie mystique dans laquelle le fidĂšle a le sentiment d’avoir perdu la grĂące, d’ĂȘtre dĂ©daignĂ© pour l’éternitĂ©. Elle se jette alors Ă  corps perdu dans l’amour pour le Christ. Elle meurt de tuberculose Ă  l’ñge de 24 ans le 30 septembre 1897, laissant une autobiographie L’Histoire d’une Ăąme » dans laquelle elle explique ce qu’est la petite voie », ce chemin pour aller vers Dieu, ce chemin fait d’humilitĂ© et d’absolue confiance dans Sa MisĂ©ricorde, ce chemin que tout monde peut parcourir. Il suffit d’y croire. ThĂ©rĂšse Lisieux meurt en parfaite inconnue. Ses obsĂšques sont cĂ©lĂ©brĂ©es en prĂ©sence d’une petite trentaine de personnes. Et pourtant, trĂšs vite, sa tombe devient un lieu de pĂšlerinage. Pourquoi ? Les expĂ©riences mystiques de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux Plaque commĂ©morative dans la basilique de Lisieux. Nous savons que ThĂ©rĂšse a perdu sa mĂšre Ă  l’ñge de 4 ans. Elle a Ă©tĂ© Ă©branlĂ©e par cette douloureuse perte et a choisi sa sƓur aĂźnĂ©e, Pauline, pour sa seconde maman ». Or, en 1882, Pauline l’abandonne pour entrer au Carmel de Lisieux. ThĂ©rĂšse est Ă©branlĂ©e psychologiquement et tombe gravement malade. Toute sa famille prie pour sa guĂ©rison. Le 13 mai 1883, la Vierge-Marie lui apparaĂźt et la guĂ©rit. C’est un miracle. DĂšs lors, ThĂ©rĂšse souhaite entrer, comme sa sƓur Pauline et sa sƓur Marie, au Carmel et son pĂšre accepte qu’elle les rejoigne dĂšs l’ñge de 15 ans. Avant cela, il faut obtenir la permission du Pape LĂ©on XIII. C’est ainsi qu’en 1887, avec son pĂšre, elle part en pĂšlerinage en Italie afin de voir le pape. C’est durant ce pĂšlerinage que ThĂ©rĂšse approfondit sa foi. Elle rĂ©alise qu’elle a Ă©tĂ© mise sur terre pour rĂ©aliser la volontĂ© de Dieu. Sa vocation se fortifie et elle voit le mal autour d’elle et la vanitĂ© du monde. LĂ©on XIII accĂšde Ă  sa demande et le 9 avril 1888, ThĂ©rĂšse entre au Carmel. L’annĂ©e suivante, elle porte l’habit de carmĂ©lite et prend le nom de sƓur ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus et de la Sainte Face. En 1894, Ă  la demande de MĂšre AgnĂšs, qui n’est autre que sa sƓur Pauline, sa deuxiĂšme maman, elle commence la rĂ©daction de ses souvenirs d’enfance. Cet ouvrage, Histoire d’une Ăąme » s’achĂšvera en 1897 et sera publiĂ© en 1898. C’est dans cet ouvrage que l’on dĂ©couvre la foi profonde qui anime la jeune femme, sa confiance totale en Dieu et son message qu’elle dĂ©sire transmettre, celui de la voie d’enfance spirituelle », cette voie qui reprĂ©sente le chemin spirituel Ă  adopter afin d’accepter sa condition d’humain et de s’offrir Ă  Dieu malgrĂ© les Ă©preuves. Tout au long de sa vie, ThĂ©rĂšse vit une relation de plus en plus intime avec Dieu. C’est d’ailleurs cet abandon, cette foi, ce dĂ©sir de transmettre sa foi qui lui vaudront d’ĂȘtre bĂ©atifiĂ©e puis canonisĂ©e. En avril 1896, ThĂ©rĂšse a une crise d’hĂ©moptysie et elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 en nous laissant son tĂ©moignage dans son manuscrit dans lequel elle exprime la façon dont elle comprend la vie chrĂ©tienne et la relation de Dieu. Ce livre rencontrera un important succĂšs en France et dans le monde entier. Dans Histoire d’une Ăąme », ThĂ©rĂšse a laissĂ© parler son cƓur et nous raconte l’ardeur de sa foi. On est surpris de constater que, malgrĂ© son jeune Ăąge, elle avait une Ă©tonnante connaissance des Écritures et de la thĂ©ologie. Ce livre, paru un an aprĂšs sa mort, a Ă©tĂ© traduit en plus de 60 langues. Et c’est grĂące Ă  lui que le monde entier a pu dĂ©couvrir le mystĂšre de la vie intĂ©rieure de ThĂ©rĂšse avec Dieu. La jeune fille nous dit comment rĂ©aliser et atteindre la saintetĂ© dans la vie quotidienne, non pas par des actes extraordinaires, mais par la monotonie des petits sacrifices offerts Ă  Dieu par amour. DĂšs la parution du manuscrit, son tombeau attira les fidĂšles et trĂšs vite des Ă©vĂšnements miraculeux ne tardĂšrent pas Ă  ĂȘtre attribuĂ©s Ă  son intercession. C’est ainsi qu’il fut ouvert une enquĂȘte en vue de sa bĂ©atification et de sa canonisation. BĂ©atification et canonisation Dans le Carmel de Lisieux, chĂąsse oĂč repose le gisant de marbre teintĂ© de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. L’introduction de la cause de bĂ©atification de ThĂ©rĂšse de Lisieux surprend tout le monde. Pourtant, elle sera bĂ©atifiĂ©e le 10 juin 1914 et canonisĂ©e le 17 mai 1925 par Pie XI qui l’appelait d’ailleurs l’étoile de son pontificat. DĂšs lors, sa tombe accueille tellement de pĂšlerins, que l’on Ă©difia l’immense basilique Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux en 1929. Puis, ThĂ©rĂšse est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France en 1944 par Pie XII et, le 19 octobre 1997, docteur de l’Église par Jean-Paul II. Le pape explique ce choix dans un discours que je vous livre Dans les Ă©crits de ThĂ©rĂšse de Lisieux, sans doute ne trouvons-nous pas, comme chez d’autres docteurs, une prĂ©sentation scientifiquement organisĂ©e des choses de Dieu, mais nous pouvons y dĂ©couvrir un tĂ©moignage Ă©clairĂ© de la foi qui, en accueillant d’un amour confiant la condescendance misĂ©ricordieuse de Dieu et le salut dans le Christ, rĂ©vĂšle le mystĂšre et la saintetĂ© de l’Église. » Par lĂ , on sait que ThĂ©rĂšse de Lisieux avait une foi inĂ©branlable en Dieu et que mĂȘme dans la maladie, elle a continuĂ© Ă  le prier et Ă  lui vouer un amour sans concessions. En 1923, Daniel Brottier, qui vient d’ĂȘtre nommĂ© Directeur de l’Ɠuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil, dĂ©cide la construction d’une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  la Bienheureuse ThĂ©rĂšse de l’Enfant JĂ©sus », car il est convaincu que cette derniĂšre l’a protĂ©gĂ© pendant la Grande Guerre et qu’elle a gardĂ© les enfants d’Auteuil. Cette conviction sera renforcĂ©e lorsque Daniel Brottier apprendra que ThĂ©rĂšse priait pour les enfants d’Auteuil avant sa mort. Elle deviendra donc la petite maman des enfants d’Auteuil ». La chapelle sera Ă©rigĂ©e en un temps record et la premiĂšre messe sera donnĂ©e dĂšs 1935. Cette chapelle est le premier sanctuaire en France dĂ©diĂ© Ă  sainte ThĂ©rĂšse. Aujourd’hui, elle abrite des reliques de la religieuse et est ouverte au public toute l’annĂ©e. Dans le mĂȘme temps, le collĂšge Saint-François-de-Sales d’Alençon entreprend la construction d’une chapelle en l’honneur de sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus. Aujourd’hui, cette chapelle se trouve toujours au sein de l’ensemble scolaire Saint-François-de-Sales Ă  Alençon. Antoine Herzog, fondateur des usines Herzog, entreprend la construction d’une chapelle privĂ©e qui fut dĂ©diĂ©e, en 1925, Ă  sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Cette chapelle, situĂ©e Ă  Logelbach dans le Haut-Rhin, abrite une relique de la sainte et est une rĂ©plique de la Sainte-Chapelle de Paris. Aujourd’hui, la chapelle est ouverte au public. D’autres chapelles et Ă©glises furent Ă©rigĂ©es partout en France, notamment Ă  Toulon, Ă  Metz. PriĂšre Ă  sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant JĂ©sus Vitrail reprĂ©sentant la sainte, Porto Aegre, BrĂ©sil. Cette priĂšre Ă  sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant JĂ©sus est trĂšs puissante pour les demandes temporelles et spirituelles. Ceux Ă  qui nous l’avons recommandĂ©e ont Ă©galement Ă©tĂ© stupĂ©faits par son efficacitĂ©. Je vous encourage Ă  la rĂ©citer tous les jours. Ô glorieuse Ste. ThĂ©rĂšse, Ă©levĂ©e par Dieu Tout-Puissant pour aider et conseiller l’humanitĂ©, j’implore votre miraculeuse intercession. Vous ĂȘtes Ă  tel point si puissante pour obtenir auprĂšs de Dieu les faveurs et les grĂąces, que la sainte MĂšre l’Église vous a nommĂ© “la plus grande Sainte des temps modernes.” Avec ferveur, je vous supplie de rĂ©pondre Ă  ma demande. 
 spĂ©cifier votre demande
 En plus de rĂ©aliser vos promesses de vous trouver en Paradis pour faire du bien sur terre, et de faire tomber depuis le Ciel une pluie de roses. DĂšs lors, chĂšre petite fleur, je ferai en sorte que votre appel soit partout connu, et je ne cesserai pas de conduire les gens vers JĂ©sus Ă  travers vous. Ainsi soit-il. » Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux Ă©tait une jeune fille inconnue jusqu’à la publication de son livre aprĂšs sa mort. DĂšs lors, on la reconnaĂźt comme sainte et on l’invoque pour nous protĂ©ger et pour des demandes diverses. N’hĂ©sitez pas Ă  prier, car sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est trĂšs Ă  l’écoute et vous aidera certainement Ă  trouver le chemin de la foi, de l’humanitĂ©, de l’amour, de la bonté  ThĂ©rĂšsede l’Enfant-JĂ©sus, carmĂ©lite de Lisieux (1873-1897), est la sainte catholique la plus populaire du XXe siĂšcle. Sa notoriĂ©tĂ© fulgurante, fondĂ©e sur le succĂšs d’un livre posthume, Histoire d’une Ăąme (1898), sans cesse rééditĂ© depuis, doit aussi beaucoup Ă  une rĂ©putation de sainte Ă  miracles. Une vie tout ordinaire par Monseigneur Guy Gaucher La saintetĂ© de ThĂ©rĂšse ne repose pas sur des phĂ©nomĂšnes extraordinaires. Elle consiste Ă  faire de maniĂšre extraordinaire des choses tout ordinaires ! » On a beaucoup de mal Ă  se rendre compte que la vie de ThĂ©rĂšse Martin fut tout ordinaire. Parce qu’elle est devenue sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus de la Sainte Face, connue dans le monde entier, avec de trĂšs nombreux titres Patronne universelle des missions, patronne secondaire de France, Docteur de l’Église, etc., on oublie qu’elle est passĂ©e inaperçue de sa famille, de son entourage, de son Carmel, de son pĂšre spirituel, de son Ă©vĂȘque, 
 Certes, Ă  Lisieux, on a pu parler d’une jeune fille qui a eu l’audace de parler au Pape LĂ©on XIII lors d’une audience Ă  Rome un journal national l’avait signalĂ©. Puis elle Ă©tait entrĂ©e au Carmel Ă  quinze ans et trois mois. Mais lorsqu’elle mourut, inconnue, dans un petit Carmel de province, il n’y avait guĂšre que 30 personnes Ă  son enterrement au cimetiĂšre de Lisieux. A sa canonisation Ă  Saint Pierre de Rome, il y en aura 500 000, le 17 mai 1925. Alors ? Alors, oui, une vie trĂšs ordinaire et trĂšs cachĂ©e. Alençon 1873-1877 Une famille chrĂ©tienne, Ă  Alençon, le pĂšre Louis Martin, horloger-bijoutier, la mĂšre, ZĂ©lie GuĂ©rin, dentelliĂšre. Ils ont eu neuf enfants dont quatre sont morts en bas-Ăąge. Restent quatre filles et voilĂ  qu’à quarante ans, la maman est enceinte ThĂ©rĂšse naĂźt le 2 janvier 1873. Petite fille gaie, vivante, aprĂšs un an en nourrice sa mĂšre ne peut la nourrir, elle a une vie heureuse, comblĂ©e d’amour par ses parents et ses sƓurs. La petite derniĂšre reçoit de sa famille une foi profonde, vivante, charitable. Tout va bien, jusqu’au drame ZĂ©lie Martin meurt d’un cancer du sein aoĂ»t 1877. ThĂ©rĂšse a quatre ans et demi. Le choc est trĂšs fort pour la petite ThĂ©rĂšse. Elle choisit sa sƓur Pauline comme seconde mĂšre mais la blessure est profonde et mettra dix ans Ă  se cicatriser. Lisieux 1877-1897 Ayant cinq filles Ă  Ă©lever, Monsieur Martin cĂšde aux insistances de son beau-frĂšre Isidore GuĂ©rin, pharmacien Ă  Lisieux. Toute la famille Martin s’installe aux Buissonnets. ThĂ©rĂšse y trouve une ambiance chaleureuse mais les cinq annĂ©es oĂč elle va aller Ă  l’école chez les BĂ©nĂ©dictines resteront pour elle les plus tristes de sa vie ». Bonne Ă©lĂšve mais timide, scrupuleuse, vivant mal les heurts de la vie scolaire
 Le dĂ©part de Pauline au Carmel de Lisieux rouvre la blessure. A dix ans, ThĂ©rĂšse tombe gravement malade symptĂŽmes alarmants d’une rĂ©gression infantile, hallucinations, anorexie. La mĂ©decine renonce. Les familles, le Carmel prient. Le 13 mai 1883, une statue de la Vierge Marie sourit Ă  ThĂ©rĂšse qui est guĂ©rie subitement. L’annĂ©e suivante, 8 juin 1884, sa premiĂšre communion est pour elle une fusion » d’amour. JĂ©sus se donne enfin Ă  elle et elle se donne Ă  Lui. Elle pense dĂ©jĂ  Ă  ĂȘtre carmĂ©lite. Le dĂ©part au Carmel de sa troisiĂšme mĂšre, sa sƓur Marie, la dĂ©stabilise. Elle souffre d’une grave crise de scrupules obsĂ©dants, elle demeure hypersensible et pleureuse Ă  l’excĂšs ». Elle aspire Ă  mĂ»rir et Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ©e. La nuit de NoĂ«l 1886, la grĂące touche son cƓur. C’est une vĂ©ritable conversion » qui la transforme en femme forte. L’Enfant de la crĂšche, le Verbe de Dieu, lui a communiquĂ© sa force dans l’Eucharistie. La voici prĂȘte Ă  combattre pour le Carmel, Ă  franchir tous les obstacles son pĂšre, son oncle, l’aumĂŽnier du monastĂšre, l’ÉvĂȘque, le Pape LĂ©on XIII. Car la grĂące lui a ouvert le cƓur et elle veut sauver les pĂ©cheurs avec JĂ©sus qui, sur la Croix, a soif des Ăąmes. ThĂ©rĂšse, Ă  quatorze ans et demi, dĂ©cide de rester au pied de cette Croix pour recueillir le sang divin et le donner aux Ăąmes. » Telle est sa vocation aimer JĂ©sus et Le faire aimer. » En 1887, entendant parler d’un assassin qui a tuĂ© trois femmes Ă  Paris, elle prie et se sacrifie pour lui, voulant Ă  tout prix l’arracher Ă  l’enfer. Henri Pranzini est jugĂ©, condamnĂ© Ă  ĂȘtre guillotinĂ©. Mais au moment de mourir, il embrasse le crucifix ! ThĂ©rĂšse pleure de joie exaucĂ©e, elle le nomme son premier enfant ». Lors d’un pĂšlerinage en Italie, ThĂ©rĂšse s’aperçoit qu’en dehors de leur sublime vocation », les prĂȘtres ont leurs petits cĂŽtĂ©s. Elle saisit qu’il faut beaucoup prier pour eux car ce sont des hommes faibles et fragiles ». ThĂ©rĂšse comprend que sa vocation n’est pas seulement de prier pour la conversion des grands pĂ©cheurs mais aussi de prier pour les prĂȘtres. Au cours de ce mĂȘme pĂšlerinage, elle demande au Pape d’entrer au Carmel Ă  quinze ans. RĂ©ponse Ă©vasive, fiasco », mais le 9 avril 1888, elle quitte Ă  jamais son pĂšre, ses sƓurs, les Buissonnets, son chien Tom
 Au Carmel 1888-1897, un chemin de solitude Heureuse d’ĂȘtre lĂ  pour toujours », prisonniĂšre » avec Lui
 et 24 sƓurs. La vie communautaire, le froid, la priĂšre souvent dans la sĂ©cheresse, la solitude affective mĂȘme si elle retrouve deux de ses sƓurs , elle supporte tout avec ardeur. Sa plus grande souffrance va ĂȘtre la maladie de son pĂšre bien-aimĂ©, internĂ© au Bon Sauveur de Caen, hĂŽpital pour malades mentaux. Nouveau drame familial pour ThĂ©rĂšse. Elle s’enfonce dans la priĂšre avec le Serviteur souffrant » d’IsaĂŻe cf Is 53, sur le chemin de la passion de JĂ©sus. Mais le climat spirituel de son Carmel, marquĂ© d’une crainte diffuse de Dieu, vu d’abord comme justicier, lui pĂšse. Elle aspire Ă  l’Amour quand elle lit la Vive Flamme d’Amour de Saint Jean de la Croix. En 1891 elle a dix-huit ans, un prĂȘtre la lance sur les flots de la confiance et de l’Amour » sur lesquels elle n’osait avancer, Ă©tant plutĂŽt retenue sur ce chemin audacieux, mĂȘme par sa sƓur Pauline, MĂšre AgnĂšs de JĂ©sus, qui deviendra prieure en 1893. Son pĂšre, revenu dans sa famille, meurt en 1894 CĂ©line qui le soignait entre Ă  son tour au Carmel. C’est vers cette Ă©poque que la jeune sƓur ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus de la Sainte-Face tel est son vrai nom, rĂ©sumĂ© de sa vocation, dĂ©couvre, aprĂšs des annĂ©es de recherche, la voie de l’enfance spirituelle qui va transformer sa vie. Elle reçoit la grĂące d’approfondir la PaternitĂ© de Dieu qui n’est qu’Amour MisĂ©ricordieux exprimĂ© en son Fils JĂ©sus incarnĂ©. La vie chrĂ©tienne n’est autre que la vie d’enfant du PĂšre fils dans le Fils », inaugurĂ©e au baptĂȘme et vĂ©cue dans une confiance absolue. Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu », dit JĂ©sus Mt 18,3. Par chance, MĂšre AgnĂšs lui ordonne d’écrire ses souvenirs d’enfance. ThĂ©rĂšse obĂ©it et Ă©crit 86 pages dans un petit cahier. Alors qu’à son Ă©poque les Ăąmes d’élite rares s’offraient en victimes Ă  la Justice de Dieu, la faible et imparfaite » ThĂ©rĂšse s’offre Ă  son Amour MisĂ©ricordieux, le 9 juin 1895 au cours de la messe de la TrinitĂ©. Ce don total la renouvelle », brĂ»le tout pĂ©chĂ© en elle. En septembre 1896, ThĂ©rĂšse ressent que sa belle vocation carmĂ©lite, Ă©pouse et mĂšre » ne lui suffit plus. Elle Ă©prouve durant sa priĂšre, l’appel de grands dĂ©sirs ĂȘtre prĂȘtre, diacre, prophĂšte, docteur de l’Église, missionnaire, martyr
 Ces souffrances vont disparaĂźtre lorsqu’elle va enfin trouver sa vocation en lisant un passage de saint Paul sur la charitĂ© 1 Corinthiens 13. Alors, tout s’éclaire pour elle et elle peut Ă©crire O JĂ©sus mon Amour
 ma vocation enfin je l’ai trouvĂ©e, ma vocation, c’est l’Amour !
 Oui j’ai trouvĂ© ma place dans l’Église et cette place, ĂŽ mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnĂ©e
 dans le CƓur de l’Église, ma MĂšre, je serai l’Amour
 ainsi je serai tout
 ainsi mon rĂȘve sera rĂ©alisĂ© !!!
 » Manuscrit B, 3v° De plus en plus hantĂ©e par le souci des pĂ©cheurs qui ne connaissent pas cet Amour MisĂ©ricordieux, elle entre Ă  PĂąques 1896 dans une nuit Ă©paisse oĂč sa foi et son espĂ©rance doivent combattre. D’autant plus qu’une tuberculose ronge sa santĂ© et l’affaiblit. Elle use ses derniĂšres forces Ă  enseigner la voie d’enfance aux cinq novices dont elle a la charge et Ă  deux frĂšres spirituels, prĂȘtres missionnaires pour l’Afrique et la Chine. Vivant cette com-passion », en union avec la Passion de JĂ©sus Ă  GethsĂ©mani et Ă  la Croix, Ă©puisĂ©e par des hĂ©moptysies, elle garde son sourire et son exquise charitĂ© qui remonte le moral de ses sƓurs, consternĂ©es de la voir mourir dans d’atroces souffrances. Par obĂ©issance, elle continue jusqu’à Ă©puisement la rĂ©daction de ses souvenirs dans lesquels, avec une transparente vĂ©ritĂ©, elle chante les misĂ©ricordes du Seigneur » dans sa courte vie. Priant pour faire du bien sur la terre, aprĂšs sa mort, jusqu’à la fin du monde », prophĂ©tisant humblement que sa mission posthume sera de donner sa petite voie aux Ăąmes » et de passer son Ciel Ă  faire du bien sur la terre », elle meurt le 30 septembre 1897. Un an aprĂšs sa mort, paraissait un livre composĂ© Ă  partir de ses Ă©crits l’Histoire d’une Ăąme qui allait conquĂ©rir le monde et faire connaĂźtre cette jeune sƓur qui avait aimĂ© JĂ©sus jusqu’à mourir d’amour ». Cette vie cachĂ©e allait rayonner sur l’univers. Cela dure depuis plus de cent ans
 Histoire de la canonisation de sainte ThĂ©rĂšse Le 17 mai 1925, Pie XI, entourĂ© de 23 cardinaux et de 250 Ă©vĂȘques, procĂšde Ă  la canonisation de ThĂ©rĂšse. Parmi les 50000 fidĂšles venus Ă  Rome, seulement 5000 purent entrer dans la Basilique Saint-Pierre de Rome et entendre le pape prononcer la formule solennelle dĂ©clarant qu’on pouvait dĂ©sormais appeler l’humble carmĂ©lite de Lisieux Sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus ». Pour passer de la bĂ©atification Ă  la canonisation d’un bienheureux, deux miracles sont requis du temps du procĂšs de canonisation de sainte ThĂ©rĂšse. Une fois ces miracles authentifiĂ©s, la canonisation peut ĂȘtre proclamĂ©e par le pape qui autorise et recommande le culte de ce nouveau saint dans l’Église universelle. Dans le cas de ThĂ©rĂšse, les deux miracles retenus pour sa canonisation sont la guĂ©rison de SƓur Gabrielle Trimusi, des Pauvres-Filles des SacrĂ©s CƓurs de JĂ©sus et de Marie Parme, Italie, d’une tuberculose des vertĂšbres 1923 ;la guĂ©rison de Maria Pellemans Belge venue en pĂšlerinage sur la tombe de la Bienheureuse ThĂ©rĂšse d’une tuberculose intestinale. Cette derniĂšre souffrait de sa maladie depuis 1919. Elle adresse son tĂ©moignage au Carmel de Lisieux C’est au parloir du Carmel que je conçus le dĂ©sir de demander ma guĂ©rison, afin de pouvoir rĂ©aliser le rĂȘve de ma vie, ĂȘtre CarmĂ©lite. 
 MalgrĂ© ma fatigue extrĂȘme, je voulus retourner Ă  la tombe. A peine Ă©tais-je lĂ , qu’un sentiment trĂšs doux et surnaturel m’envahit tout entiĂšre
 un cĂ©leste bien-ĂȘtre pĂ©nĂ©trait mon Ăąme et mon corps, je me sentais comme dans un autre monde, inondĂ©e d’un ocĂ©an de paix. 
 PĂ©nĂ©trĂ©e d’une Ă©motion si extraordinaire qu’intĂ©rieurement je pensai je suis guĂ©rie sĂ»rement ! ». 
Le mardi 27 mars, nous sommes rentrĂ©s chez nous. Mon pĂšre, trĂšs Ă©mu, ne pouvait croire Ă  ma guĂ©rison. Le mĂ©decin, ayant entendu parler du prodige, vint me visiter. Il m’examina longuement, puis, bouleversĂ© lui aussi, il conclut Je ne comprends pas, je vous trouve toute changĂ©e, cela ne peut s’expliquer naturellement, car l’estomac et les intestins Ă©taient incurables
 Oui, si cette transformation persiste, on pourra dire que c’est un grand miracle ». Les grandes Ă©tapes de la vie et de la glorification de ThĂ©rĂšse Alençon 18732 janvier Naissance de Marie Françoise ThĂ©rĂšse janvier BaptĂȘme en l’église 73 – avril 74 En nourrice Ă  SemallĂ© prĂšs d’Alençon.18742 avril Retour dĂ©finitif en aoĂ»t Mort de madame Martin des suites d’un cancer du sein. Lisieux Aux Buissonnets 1877 16 novembre ArrivĂ© de monsieur Martin et de ses cinq filles aux Buissonnets. 1878 8 aoĂ»t A Trouville, ThĂ©rĂšse voit la mer pour la premiĂšre fois. 1881 3 octobre ThĂ©rĂšse entre comme demi-pensionnaire Ă  l’abbaye Notre-Dame du PrĂ© Ă©cole animĂ©e par les bĂ©nĂ©dictines. 1882 2 octobre Pauline entre au carmel de Lisieux et prend le nom de sƓur AgnĂšs de JĂ©sus. 1883 13 mai FĂȘte de la PentecĂŽte ThĂ©rĂšse est guĂ©rie aux Buissonnets par le sourire de la Vierge Marie. 1884 8 mai PremiĂšre communion de ThĂ©rĂšse Ă  l’abbaye. Profession de Pauline sƓur AgnĂšs au juin Confirmation de ThĂ©rĂšse par Monseigneur Hugonin. 1886 FĂ©vrier Malade, ThĂ©rĂšse est retirĂ©e de l’école ; leçons octobre Marie, sƓur ainĂ©e et marraine de ThĂ©rĂšse, entre au Carmel de Lisieux et prend le nom de sƓur dĂ©cembre AprĂšs la messe de minuit, ThĂ©rĂšse reçoit la grĂące de sa conversion. 1887 29 mai PentecĂŽte. ThĂ©rĂšse obtient de son pĂšre la permission d’entrer au Carmel Ă  15 ThĂ©rĂšse prie pour la conversion de Pranzini qui vient d’ĂȘtre condamnĂ© Ă  novembre-2 dĂ©cembre PĂšlerinage en Italie. Ă  novembre Audience du Pape LĂ©on XIII. Au Carmel 1888 9 avril EntrĂ©e de ThĂ©rĂšse au Carmel Ă  15 ans 3 mois. 1889 10 janvier Prise d’ fĂ©vrier Monsieur Martin est hospitalisĂ© au Bon Sauveur Ă  Caen. Il y restera trois ans. 1890 8 septembre Profession religieuse de ThĂ©rĂšse. 1892 10 mai Monsieur Martin est ramenĂ© Ă  Lisieux. 1893 20 fĂ©vrier SƓur AgnĂšs Pauline est Ă©lue prieure du Carmel 1894 29 juillet Mort de Monsieur septembre EntrĂ©e de CĂ©line Martin au Par obĂ©issance, ThĂ©rĂšse commence Ă  rĂ©diger ses souvenirs d’enfance Manuscrit A. DĂ©couverte de la petite voie ». 1895 9 juin FĂȘte de la Sainte TrinitĂ© ThĂ©rĂšse reçoit l’inspiration de s’offrir Ă  l’Amour misĂ©ricordieux du octobre Le sĂ©minariste Maurice BelliĂšre est confiĂ© Ă  ThĂ©rĂšse. 1896 21 mars MĂšre Marie de Gonzague est réélue du 2 au 3 avril Premier crachement de sang. Peu aprĂšs PĂąques, ThĂ©rĂšse entre dans la nuit de la mai L’abbĂ© Adolphe Roulland lui est confiĂ© comme second frĂšre RĂ©daction de lettres manuscrit B pour Sr Marie du SacrĂ© CƓur Ma vocation, c’est l’Amour ». 1897 Juin Par obĂ©issance, elle Ă©crit le manuscrit juillet ThĂ©rĂšse est descendue Ă  l’ septembre vers 19 h 30 mort de octobre Inhumation au cimetiĂšre de Lisieux. 1898 19-20 octobre PremiĂšre Ă©dition de l’Histoire d’une Ăąme » 2000 exemplaires. 1899-1900 Premiers pĂšlerins sur la tombe de sƓur ThĂ©rĂšse premiers miracles. 1908 26 mai GuĂ©rison, sur sa tombe, de Reine Fauquet, une aveugle de Lisieux, ĂągĂ©e de 4 ans. 1921 Le Pape BenoĂźt XV promulgue le dĂ©cret sur l’hĂ©roĂŻcitĂ© des vertus de la VĂ©nĂ©rable Servante de Dieu. 1923 29 avril BĂ©atification de sƓur ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus par le Pape Pie XI et translation des reliques du cimetiĂšre de Lisieux au Carmel. 1925 17 mai Canonisation solennelle par le Pape Pie XI 500 000 pĂšlerins Ă  Rome. 1927 14 dĂ©cembre Pie XI proclame ThĂ©rĂšse patronne des missions, Ă  l’égal de saint François-Xavier. 1929 30 septembre Pose de la premiĂšre pierre de la Basilique de Lisieux. 1937 11 juillet Inauguration et bĂ©nĂ©diction de la basilique par le Cardinal Pacelli, lĂ©gat du Pape Pie XI. 1944 3 mai le Pape Pie XII proclame ThĂ©rĂšse patronne secondaire de la France, Ă  l’égal de Jeanne d’Arc. 1954 11 juillet ConsĂ©cration de la Basilique de Lisieux. 1956 Parution de l’édition en facsimilĂ© des Manuscrits autobiographiques Originaux de l’Histoire d’une Ăąme. 1980 2 juin Le Pape Jean-Paul II pĂšlerin Ă  Lisieux. 1997 19 octobre Le Pape Jean-Paul II proclame Sainte ThĂ©rĂšse Docteur de l’Église. . 443 337 492 264 282 419 228 118

témoignages des miracles de sainte thérÚse de lisieux