Après la surprise, l’incompréhension voire la colère pour certains, le soulagement pour d’autres, l’heure est à l’application du motu proprio Traditionis custodes Gardiens de la tradition », en latin, publié il y a un an, le 16 juillet 2021. Par ce décret, le pape François limitait fortement la célébration selon les missels antérieurs à Vatican II – dits de saint Pie V, de 1962 ou encore de Jean XXIII – et abrogeait du même coup Summorum pontificum, promulgué en 2007 par Benoît XVI, qui libéralisait la célébration des messes selon l’ancienne forme du an après, comment le motu proprio est-il appliqué dans les diocèses français, et avec quelles résistances ? C’est assez différent selon les diocèses, observe un prêtre proche de la mouvance traditionaliste. La plupart l’ont appliqué avec bienveillance et pragmatisme. Les diocèses où cela se passe mal se comptent sur les doigts d’une main. »Quelques points de tensionsArchevêque de Dijon depuis février, où son prédécesseur avait affronté des tensions avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre FSSP, Mgr Antoine Hérouard se félicite, lui, de ce motu proprio qui lève des ambiguïtés. Le pape a voulu nous rappeler que l’unité de l’Église n’est pas seulement une question de sensibilité personnelle, insiste-il. Il s’agit d’éviter les Églises parallèles en dehors de la vie diocésaine. »Localement, il décrit une situation pacifiée. Depuis septembre, un jeune prêtre de l’Institut du Christ-Roi célèbre à Fontaine-lès-Dijon. Les choses se passent de façon apaisée et simple, explique-t-il. J’ai visité la communauté lors d’une rencontre courtoise. Le prêtre est présent dans les grands événements diocésains, dont la messe chrismale. À ce jour, je n’ai pas de sujet d’inquiétude. »Tous les interlocuteurs interrogés par La Croix confirment une grande disparité selon les diocèses en fonction de l’importance numérique de la composante traditionaliste locale et des relations antérieures. L’application du motu proprio dépend beaucoup de l’état d’esprit des évêques. Un certain nombre d’entre eux ont tendance à laisser les choses en l’état, assure un prêtre traditionaliste. Nous vivons un peu au jour le jour en attendant que le vent mauvais passe. » En outre, une vraie différence existe selon le statut du prêtre qui célèbre la messe sous la forme préconciliaire diocésain ou appartenant à une des communautés Ecclesia Dei ». Manque de lisibilité »Le sentiment qui domine du côté des communautés traditionalistes est celui d’une certaine confusion. La situation reste assez floue et douloureuse », confirme le père Pierre Amar, vicaire à la paroisse Saint-Symphorien de Versailles, un diocèse où les fidèles attachés à la liturgie préconciliaire sont nombreux. Dans les Yvelines, on ne compte que quelques lieux de crispation, qui existaient déjà avant Traditionis custodes. Le père Amar note des éléments d’incompréhension » et se demande ainsi pourquoi les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre, qui ne concélèbrent pas, ont bénéficié d’un indult dérogation, NDLR rien que pour eux ».En effet, un décret du pape François, dévoilé en février, a confirmé le droit des prêtres de la FSSP à recourir à l’ensemble des livres liturgiques préconciliaires. Une reconnaissance de notre charisme au service de l’Église », selon l’abbé Pierre-Emmanuel Bonnin, secrétaire du district de France de la FSSP, qui explique que les échanges sont nombreux dans les diocèses et reconnaît des efforts à poursuivre » pour mieux s’y insérer. Il y a un manque de lisibilité des décisions romaines, qui soufflent le chaud et le froid », poursuit le père Amar. D’autant que la publication de la lettre apostolique Desiderio desideravi du pape, le 29 juin, sur la liturgie, a été mal reçue par les milieux traditionalistes. Les communautés vivent un statu quo silencieux et observant, constate l’abbé Guillaume de Tanoüarn, cofondateur de l’Institut du Bon-Pasteur. J’ai l’impression que, entre la position officielle et la pratique, il y a une marge parce que les évêques ne veulent pas rallumer la guerre des rites. »Ces tâtonnements » ne surprennent pas Thibault Joubert, maître de conférences en droit canonique à l’université de Strasbourg. Pour éviter des solutions brutales, il faut se donner du temps, indique-t-il. Le flou est d’ordre institutionnel, sur les modalités de célébration notamment, mais l’intention pastorale est claire limiter l’étendue de la célébration selon le rite de 1962. » Un processus qui va demander du temps »Vice-président de la Conférence des évêques de France et archevêque de Tours, Mgr Vincent Jordy reconnaît que beaucoup n’ont pas compris le souci du pape François quant à la question de l’unité de l’Église et ont jugé ce motu proprio injuste ». Il faut entendre ce sentiment et rassurer les fidèles ils ne sont pas “de trop” dans l’Église, ils font partie de nos diocèses et il nous faut les écouter », observe toutefois qu’à certains endroits les décisions pour la mise en œuvre de Traditionis custodes ont pu provoquer des tensions et manifestent parfois que les enjeux ne sont pas seulement liturgiques mais aussi ecclésiologiques, sociétaux voire politiques ». Soucieux d’appliquer de manière cohérente le motu proprio, près de 50 évêques français ont participé à une visioconférence en mai afin de partager leurs certains diocèses, le dialogue paraît compliqué. Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, ne cache pas son agacement. Après la publication du motu proprio, il a pris un décret confirmant l’unique messe célébrée en rite tridentin par un prêtre de la FSSP dans une chapelle du Havre, mais précisant que les sacrements de l’initiation devaient se faire dans l’unique forme ». Il ne faut pas être dupe, certains utilisent le rite comme fer de lance d’une lutte contre la communion de l’Église et le concile Vatican II », fait-il avenir alors pour les communautés traditionalistes ? La fuite massive vers la Fraternité Saint-Pie-X ne s’est pas produite. On ressent une volonté de marginalisation de la part du Vatican », explique un prêtre traditionaliste, déçu par ce qu’il perçoit comme un grand gâchis » alors que ce courant, jure-t-il, pèse d’un poids non négligeable parmi les jeunes générations. Nous sommes plutôt dans un processus qui va demander du temps, insiste pour sa part Mgr Jordy. Et un vrai dialogue pour une mise en œuvre à ajuster selon les diocèses et la variété des situations rencontrées. »-Un an de débats liturgiques16 juillet 2021. Le motu proprio Traditionis custodes du pape François restreint fortement la célébration de la messe dans la forme décembre 2021. Rome publie les décrets d’application de Traditionis custodes, qui confirment l’interdiction de célébrer certains sacrements selon l’ancienne forme du rite février. Dans un décret, le pape accorde une dérogation à la Fraternité Saint-Pierre, autorisant ses prêtres à célébrer la messe et les sacrements selon la forme juin. Dans sa lettre apostolique Desiderio desideravi J’ai désiré d’un grand désir », le pape s’inquiète pour l’unité de l’Église et appelle à sortir des batailles idéologiques.
SaintEtienne Saint-Brieuc Tarbes Toulon Tours Troyes Vannes À l'étranger; Accueil. BASILIQUE ST LOUIS-MARIE GRIGNION DE MONTFORT . BASILIQUE ST LOUIS-MARIE GRIGNION DE MONTFORT. 2 PLACE GRIGNION DE MONTFORT, 85290 ST LAURENT SUR SEVRE. ALERTEZ-VOUS. Alerte lieu. Pour le lieu : "BASILIQUE ST LOUIS-MARIE
Les trois femmes marchent dans la rue Jean-Paul II, chacune un bouquet dans la main. Elles viennent déposer des fleurs devant le portail clos des missionnaires montfortains, à l’entrée des lieux où vivait et a été retrouvé mort le père Olivier Maire, à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Il fallait vraiment montrer aux pères que nous sommes là pour eux, explique Stéphanie Varvat, une commerçante accompagnée de sa fille et de sa belle-mère. Ils sont l’âme de ce village, ils ont une grande importance pour tous les habitants ».→ RÉCIT. Meurtre d’un prêtre en Vendée la douleur » et l’ incompréhension » des catholiquesLa congrégation, fondée en 1705 par Louis-Marie Grignion de Montfort, religieux à la dévotion mariale particulière, est installée dans la petite commune vendéenne de 3 600 âmes depuis trois siècles. Les maisons mères des trois branches de la famille montfortaine – les pères missionnaires montfortains, également connus sous le nom de Compagnie de Marie, les Filles de la Sagesse et les Frères de Saint-Gabriel – y occupent d’imposants locaux. Ils se trouvent à proximité de la basilique édifiée au centre de ce petit Lourdes », qui attire touristes et pèlerins, à une dizaine de kilomètres de Cholet Maine-et-Loire.Dans ce bourg paisible, presque tout le monde connaissait le père Olivier, de près ou de loin. Forcément, on le croisait dans la vie quotidienne, je ne sais pas quoi dire, c’est très dur », témoigne Nicole Roche, une Saint-Laurentaise de 55 ans. C’est très difficile à vivre et cela va continuer à l’être dans les jours qui viennent », poursuit un client de la boulangerie en face de l’église où le supérieur provincial des montfortains avait encore joué de l’orgue dimanche 8 août, quelques heures avant de trouver la mort. On le vit dans l’espérance, malgré tout »L’émotion est encore plus forte parmi les paroissiens et les religieux venus se recueillir au sein de la basilique. C’est comme une catastrophe qui s’est abattue sur nous, une épreuve pour tester notre foi », confie sœur Dorothée, membre de l’Institut des militantes de la Sainte Vierge, logée au presbytère. C’est un drame », résume de son côté un frère de Saint-Gabriel. On le vit dans l’espérance, malgré tout, dit le père Pierre Bonhommeau, membre de la petite communauté meurtrie. Le père Olivier a été fidèle à ses engagements, qui l’ont guidé dans tout son parcours. »→ PORTRAIT. Le père Olivier Maire, l’Évangile jusqu’au bout »Pour le reste, les montfortains de Saint-Laurent-sur-Sèvre préfèrent ne pas s’exprimer tant que l’enquête est en cours. Mais quatre d’entre eux ont célébré une messe, mardi 10 août au matin, dans la crypte de la basilique, accompagnés du père Santino Brambilla, ancien supérieur général de la congrégation. Des fidèles ont tenu à participer à une messe en hommage au père Olivier Maire dans la crypte de la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre. / Frédéric Pétry pour La Croix Dans la soirée, une veillée de prières était organisée, un temps de recueillement auquel devait participer Henri, un fidèle de 87 ans. Évidemment, je ressens une grande tristesse, dit l’octogénaire. Le père Olivier était un ami, je le recevais à la maison. Mais je prie aussi pour son assassin. »→ TRIBUNE. Père Olivier Maire, la générosité inconditionnelle, une démarche exceptionnelleEmmanuel Abayisenga, le catholique de nationalité rwandaise qui s’est accusé d’avoir tué le prêtre et a été placé en hôpital psychiatrique, avait été accueilli par les montfortains après être sorti de prison le 31 mai. Mis en examen pour l’incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, il se trouvait sous contrôle judiciaire. Mais qu’est-ce qu’il faisait là , pourquoi il était encore en France, pourquoi il n’avait pas été expulsé ? », s’interroge Philippe. Je ressens aussi un petit peu de colère »Ce sapeur-pompier à la retraite avait participé plusieurs pèlerinages à Lourdes avec le père Olivier. Dans son esprit, une forme d’incompréhension se mêle à sa tristesse. Je ressens aussi un petit peu de colère », reconnaît-il. À Saint-Laurent-sur-Sèvre, peu de gens connaissaient la présence de l’homme mis en cause dans l’incendie de Nantes dans leur commune. La discrétion des montfortains à ce sujet était à la mesure de l’aspect sensible » de l’affaire. Personne ne le savait », confirme Bertrand Lemaire, qui tient la librairie chrétienne jouxtant la basilique.→ ENQUÊTE. Dans la tête de l’incendiaire de la cathédrale de NantesArchitecte à la retraite, il a publié une biographie de Louis-Marie Grignion de Montfort, titrée En haute mer » et publiée aux éditions CCFO, dont la préface avait été justement rédigée par le père Olivier Maire. C’était tout sauf un vantard, reprend le libraire. Ce rôle dans l’accueil était son jardin secret. C’était une façon de poursuivre une tradition développée chez les montfortains par le père Gendrot, ancien supérieur général. »Cette tradition s’inscrit dans l’héritage spirituel de Louis-Marie Grignion de Montfort, un religieux tourné vers les pauvres. Notre fondateur nous a donné mission de nous occuper des délaissés, de ceux qui sont en manque de moyens financiers et d’affection », détaille sœur Madeleine, religieuse des Filles de la Sagesse à La Rochelle Charente-Maritime. Montfortain à Pontchâteau Loire-Atlantique, le père Paul René abonde. À l’exemple de saint Louis-Marie, nous allons vers les plus délaissés, car ils sont pour nous signe de la présence de Jésus Christ. »Dans la basilique Saint-Louis-Marie-Grignion-de-Monfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre Vendée, le 10 août. / Frédéric Pétry pour La Croix Une forte tradition d’accueilLa plupart des maisons montfortaines sont ainsi marquées par ce souci des personnes de passages ou sans-abri qui peuvent souvent y trouver refuge pour une nuit ou deux. Avant la pandémie surtout, nous accueillions souvent des vagabonds, en recherche d’un abri, de quoi manger ou encore de pouvoir se laver », indique le père Paulin Ramanandraibe, recteur de la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre. L’accueil peut parfois être plus long. La maison mère des Filles de la Sagesse, également située dans la commune vendéenne, hébergeait ainsi il y a quelques années encore des familles en difficulté ou des personnes placées pendant plusieurs mois. Certaines communautés ont également pu héberger des personnes sortant de prison, à l’image d’Emmanuel Abayisenga.→ À LIRE. Meurtre du père Olivier Maire des zones d’ombre dans le suivi psychiatrique du meurtrier présuméSi les pauvres et les petits sont toujours les bienvenus », selon les mots de la religieuse rochelaise, il est nécessaire de chercher à concilier accueil et prudence », souligne le père Paul René. Ainsi, explique-t-il, les hôtes sont souvent invités à séjourner dans des bâtiments différents, ou tout du moins séparés, des pièces de vie des au sein même de la communauté, comme l’était Emmanuel Abyisenga à Saint-Laurent-sur-Sèvre, glisse le prêtre, est donc quand même un peu exceptionnel ». Pour le père Santino Brambilla, une chose est sûre néanmoins on ne peut pas toujours mesurer chaque conséquence, mais l’accueil du père Olivier témoignait de l’attitude montfortaine évangélique ».→ VIDÉO. Obsèques du père Olivier Maire suivez la messe de funérailles-Les hommages se poursuivent♦ Lundi 9 août, Emmanuel Macron a partagé sur Twitter une photographie du religieux tué en écrivant Il portait jusque dans les traits de son visage la générosité et l’amour de l’autre. Au nom de la Nation, je rends hommage au Père Olivier Maire. Pensées chaleureuses pour les Montfortains et tous les catholiques de France. Protéger ceux qui croient est une priorité. »♦ Le 11 août, à 20 h 30, Mgr François Jacolin, évêque de Luçon, présidera une veillée de prière, retransmise sur KTO en direct depuis la cathédrale de Luçon.
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Société L’ecclésiastique accueillait Emmanuel Abayisenga depuis sa sortie de détention provisoire en juin, dans l’affaire de l’incendie de la cathédrale de Nantes. Article réservé aux abonnés Tous les dimanches après-midi du mois d’août, on peut assister à un récital d’orgue dans la basilique Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre Vendée. Dimanche 8 août, à 16 heures, c’était au tour du père Olivier Maire de s’asseoir devant les trois claviers de ce bel instrument dont il aimait à raconter l’histoire. Ce fut son dernier concert. Le lendemain matin, le supérieur provincial de la congrégation des missionnaires montfortains était retrouvé mort chez lui à Saint-Laurent-sur-Sèvre, siège historique de la famille montfortaine ». Peu avant, un homme qu’il hébergeait dans le cadre de son contrôle judiciaire, Emmanuel Abayisenga, soupçonné d’avoir incendié il y a un an la cathédrale de Nantes, s’était présenté à la gendarmerie en affirmant avoir tué le prêtre. Le statut – de débouté du droit d’asile – et la trajectoire du possible meurtrier, hospitalisé d’office en milieu psychiatrique, lundi, ont aussitôt déclenché une controverse politique. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Meurtre du père Olivier Maire droite et extrême droite dénoncent les défaillances » de l’exécutif Olivier Maire aurait sans doute été stupéfait de cet emballement. La vocation – le charisme, disent les catholiques – des montfortains n’est-elle pas d’être parmi les pauvres, les déshérités, les laissés-pour-compte ? Louis-Marie Grignion de Montfort a vécu avec les pauvres, souligne avec force le père Paulin Ramanandraibe, recteur de la basilique. Il nous demande de ne pas leur fermer la porte ni le cœur, d’être attentifs à leur appel. » Ordonné prêtre en 1990 Olivier Maire était un excellent connaisseur des écrits du fondateur – en 1705 – de la famille montfortaine, qui comprend, outre la congrégation de prêtres née sous le nom de la Compagnie de Marie, celle des Filles de la sagesse et celle des Frères de Saint-Gabriel. Il a même écrit un livre sur lui, Louis-Marie Grignion de Montfort l’errance du pèlerin, de la Bretagne à la Vendée, publié en 2008 par le conseil général de Vendée, avec une préface de Philippe de Villiers. Il était devenu notre expert, sur son histoire comme sur sa spiritualité, confirme le père René Paul, ancien provincial lui-même. On aurait aimé qu’il écrive davantage. Mais il a passé beaucoup de temps à parler. Il était tellement doué pour la parole ! » Lire le récit Article réservé à nos abonnés De l’incendie de la cathédrale de Nantes au meurtre d’un prêtre en Vendée, la dérive progressive d’Emmanuel Abayisenga Ce prêtre, canonisé en 1947 par Pie XII, a consacré sa vie – il est mort à 47 ans – à la prédication dans les campagnes du Grand Ouest. Pour son action d’évangélisation populaire, il rêvait d’une petite et pauvre compagnie de bons prêtres … sous l’étendard et la protection de la très sainte Vierge [pour] faire le catéchisme aux paysans, aux dépens de la seule Providence », c’est-à -dire en s’en remettant, pour sa subsistance, à la générosité des ouailles. A la fin du XIXe siècle, la vocation missionnaire de la congrégation montfortaine, demeurée de taille modeste, se projette hors des frontières, et la dévotion mariale prônée par le fondateur est revivifiée. Elle est aujourd’hui implantée dans une trentaine de pays, dont proviennent désormais la majorité de ses quelque 900 prêtres. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
SaintLouis-Marie Grignion de Montfort révèle « le secret de Marie » 1700. Marie qui défait les nœuds, une dévotion devenue internationale. 1680. Sainte Kateri Tekakwitha, le « Lys des Agniers » 1675. À Paray-le-Monial, Jésus révèle son Sacré-Cœur. 1664. Pendant 54 ans la Vierge apparaît à Notre-Dame du Laus. 1660. Saint Joseph apparaît et parle à Cotignac. 1638.
Présentation La Basilique Saint Louis-Marie Grignion de Montfort à St Laurent sur Sèvre Vendée, Diocèse de Luçon, est un Sanctuaire, un lieu de pèlerinage… à la suite de nombreux fidèles accourus dès la mort de Louis-Marie Grignion de Montfort, le 28 avril 1716… et à la suite du Pape Saint Jean-Paul II, le 19 septembre 1996. De style romano-byzantin, construite sur l’emplacement de l’église romane de XI siècle, elle abrite les tombeaux de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort et de la Bienheureuse Marie-Louise Trichet. Erigée en Basilique en 1963, elle demeure toutefois église paroissiale. Les vitraux présentent les mystères du rosaire et des épisodes de la vie du Père de Montfort et de Sœur Marie-Louise. A l’occasion du tricentenaire de la mort du Père de Montfort, 28 avril 2016, et de la rénovation du clocher, une cinquième cloche a été fondue, baptisée et consacrée, le 11 décembre 2016 ; elle s’appelle Louis-Marie Grignion de Montfort ». Le sanctuaire offre une animation par les nombreux pèlerinages et célébrations et par les activités de la communauté paroissiale ; un ressourcement Montfort, modèle à découvrir, guide à suivre, intercesseur à invoquer ; un message Montfort, témoin et maître d’une spiritualité qui s’enracine dans le baptême et se concrétise par une solide dévotion à Marie. Beaucoup de gens viennent se recueillir au tombeau du Père de Montfort, renouveler leur consécration à Jésus par les mains de Marie et demander des grâces par son intercession. Horaires habituels de célébrations Tous les jours la Basilique est ouverte de 8h jusqu’à 19h. Chaque jour 9h 30 messe à la crypte Chaque dimanche et solennité 10h 30 messe à la Basilique Chaque samedi 17h à 18h 30 confession Chaque dimanche en temps ordinaire 17h à 19 h adoration silencieuse. Chaque dimanche de l’avent et le carême 14h 30 à 16h 30 adoration, confession, vêpres et enseignement. Dates des fêtes locales principales 25 mars Annonciation 28 avril Saint Louis-Marie Grignion de Montfort 7 mai Bienheureuse Marie Louise Trichet 15 août Assomption 22 octobre Saint Jean Paul II 29 septembre Saints Michel, Gabriel et Raphaël Archanges Octobre 2e dimanche, pèlerinage au Père de Montfort 8 décembre Immaculée Conception Contact Adresse 2 place Grignion de Montfort - 85290 Saint-Laurent-sur-SèvreTél 02 51 67 81 34Site Père Paulin RAMANANDRAIBE Situer
. 250 118 359 330 442 254 297 477
basilique saint louis marie grignion de montfort